La commission européenne et la sécurité alimentaire
A la fin du mois d'août, la Commission Européenne a établi de nouvelles normes…
A la fin du mois d’août, la Commission Européenne a établi de nouvelles normes en matière de pesticides présents dans les aliments.
Ces nouvelles normes européennes qui sont applicables depuis le 1° septembre 2008, sont fortement contestables par la dangerosité qu’elles représentent pour la sécurité des consommateurs.
Se fondant sur des « données scientifiques » Mme Nathalie CHARBONNNEAU, porte parole de la Commission Européenne, précise que l’objectif est de favoriser une plus grande sécurité alimentaire.
Les dites normes lorsqu’elles ne concernaient que la France, étaient nettement plus exigeantes que les nouvelles normes européennes.
Au lieu d’uniformiser la législation par le haut, le nivellement s’est opéré au contraire, pour chaque pesticide, par le pays dont le niveau le plus mauvais est toléré.
Plus inquiétant encore, l’effet de cumul des pesticides non éliminés dans l’organisme n’a pas été considéré dans la définition des normes.
Les bienfaits des apports des fruits et légumes ne sont plus à prouver, notamment dans la prévention d’un certain nombre de maladies comme les cancers, le diabète, l’ostéoporose, la tension artérielle… Les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, de consommer 5 portions de fruits et légumes par jour vont dans ce sens.
Que faire donc, acheter et consommer avec une confiance aveugle ?
Ou être un « consom’acteur » responsable et réfléchi ?
Entre manipulations génétiques des aliments, pesticides et polluants, il y a vraiment de quoi y perdre sa capacité de choisir une alimentation fiable et saine.
Prendre, au plus tôt et individuellement, les mesures de précaution nécessaire à une véritable autoprotection de sa santé sont aujourd’hui, plus que jamais, la meilleure des solutions au développement durable de notre espèce.
Le pouvoir est entre les mains des acteurs économiques que nous sommes, nous, les ménages.
C’est par nos choix dans les produits achetés que nous pouvons moduler l’offre du marché.
Soyons donc perspicaces et judicieux en portant nos choix sur des produits de qualité, souvent d’origine locale et dont l’agriculture raisonnée et biologique sont les principaux représentants.
Bien évidemment ces produits sont encore considérés comme réservés à une tranche relativement aisée de la population. Mais par effet économique induit, le boycott progressif des produits issus de l’agriculture intensive conduira inévitablement à un marché plus ouvert en terme de concurrence et de qualité.
Tous les acteurs économiques y seront gagnants, et en effet là aussi :
ENSEMBLE TOUT DEVIENT POSSIBLE !!