La fin de la « Grande Guerre », grandement commémorée à Vias Méditerranée
Après quatre longues années de terrible conflit – qui a ravagé le continent Européen…
Après quatre longues années de terrible conflit – qui a ravagé le continent Européen et entraîné la mort de plus de neuf millions d’Hommes – le 11 novembre 1918 à onze heures, les clairons retentissaient sur l’ensemble de la ligne de front afin d’annoncer le cessez-le-feu, et mettre ainsi fin à une tragique et meurtrière guerre, qui, en raison de son ampleur inédite, fût rapidement qualifiée en France de « Grande Guerre ».
A un an du centenaire, la Ville de Vias a commémoré, samedi 11 novembre dernier, le 99ème anniversaire de l’Armistice de cette première Guerre Mondiale, au travers d’une grande cérémonie chargée d’Histoire et ponctuée d’une messe très Fraternelle. Celle-ci a été dirigée d’une main de maître par le Père Robert Martin : « Construisons un monde non pas sur le sang, la haine et la mort mais sur l’amour, l’amitié et la Fraternité. C’est ce dont tout Homme a besoin pour vivre. Essayons d’établir ces liens autour de nous pour maintenir la Paix ».
Vint ensuite le temps des discours, parfaitement orchestrés par une chorale vivifiante. Verdun, les tranchées, les poilus et tant d’autres souvenirs, lointains dans le temps, mais proches dans les cœurs et les esprits. Devant le Monument aux Morts de la Commune, silencieux, trace indélébile du passé de la cité, la foule rassemblée s’est souvenue de ceux tombés pour la Liberté : « Perpétuons leur mémoire et souvenons-nous pour ne jamais recommencer ».
L’édifice du souvenir fleuri, la Marseillaise chantée, les recueillements et les remerciements achevés, le long cortège a rejoint la Mairie où un vin d’honneur a été servi.
La présence du Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) au cours de cette commémoration a été très remarquée et appréciée par les nombreux applaudissements. Au travers de leurs actions, ces jeunes élus contribuent à l’accomplissement du devoir de mémoire qui incombe à chaque citoyen. La flamme du souvenir ne s’éteindra pas ; Parce que oui, la jeunesse d’aujourd’hui qui se souvient est l’espoir de demain.