La Sodéal :Vent de Colère chez les plaisanciers..
Le moins que l'on puisse dire c'est que la lune de miel entre les…
Le moins que l’on puisse dire c’est que la lune de miel entre les plaisanciers et la SODEAL est terminée. De nombreux plaisanciers réagissent à une hausse pouvant aller jusqu’à 50 % dans les tarifs 2005 proposés aux plaisanciers dits « résidents ».
Serait considéré comme résident le plaisancier utilisant son bateau plus de six mois de l’année, et son tarif se verrait augmenté de 50 % pour couvrir les dépenses inhérentes à l’eau et à l’électricité.
VOIR LES TARIFS :https://www.herault-tribune.com/archive/img_annexe/?Ax_Id=65
Sur le fond, cela peut être débattu disent la majorité, mais sur la forme, et surtout sans concertation préalable c’est à une levée de boucliers que nous assistons!
Qui contrôlera la présence effective de tel ou tel plaisancier sur son bateau au-delà des six mois moins un jour ?
Comment concilier les intérêts de la SODEAL et la liberté de circuler de tout un chacun ?
Les plaisanciers résidant sont-ils un poids ou un atout pour la sécurité des bateaux à quais en hiver ?
Beaucoup assurent en effet une sécurité de père de famille de par leur présence même sur les pontons.
D’autres plaisanciers assurent même que les effractions sont moins nombreuses, voire inexistantes sur pontons où séjournent des résidents. Cela semble tomber sous le sens.
Sur la forme, on nage dans l’ imbroglio.
Les nouveaux tarifs et conditions devant êtres soumis préalablement au conseil portuaire puis au conseil municipal n’ont pas été soumis.
Ils seraient donc à ce jour inapplicables !
Il aura fallu la perspicacité et la sagacité des Usagers du Port pour rappeler aux éminents dirigeants de la SODEAL les textes en vigueur :
Les tarifs doivent êtres portés à la connaissance préalable du conseil portuaire.
Dans le même temps, le mandat des membres de ce conseil a expiré a la date du 31 juillet 2004.
La suite paraît simple : Pas de conseil portuaire, Pas de validation des tarifs, Pas d’augmentation acceptable par les usagers.
Le 13 décembre est organisé rapidement des élections des représentants des plaisanciers à ce fameux conseil portuaire qui ne se serait pas à ce jour valablement réuni pour valider ces hausses.
La création de 232 places portuaires supplémentaires : voir le plan des implantations :
https://www.herault-tribune.com/archive/img_annexe/?Ax_Id=63
Le conseil municipal du 16 décembre 2004 a validé la création de 64 places supplémentaires autour de l’îlot du Palméria et de 168 sur la face Nord est de l’île.
Les plaisanciers se posent des questions légitimes :
-Comment concilier l’obligation qui est faite au délégataire, la SODEAL, relative au traitement égalitaire de tous les usagers du port, avec celle de réserver les 68 emplacements de l’île St Martin aux heureux propriétaires des logements construits sur cette île ?
A ce jour, ils n’ont reçu aucune assurance.
En ce qui concerne les emplacements créés sur l’île des loisirs
-Comment les clients des 168 postes créés au nord-est de l’île des loisirs vont-ils accéder à leurs emplacements ?
Où seront stationnés leurs véhicules ?
Où sont situés les sanitaires réservés à ces usagers ?
Cette question posée en conseil municipal par Didier Denestebe a été balayée d’un revers de main par Gilles d’Ettore : L’île des loisirs regorge de parkings !
C’est oublier un peu vite et avec légèreté que ces parkings sont situés a plus de 400 mètres des pontons et qu’ils partageront la « haute « sécurité du parking des discothèques de l’île des loisirs.
Lorsque l’on sait que ces emplacements concernent pour une grande partie d’entre eux des unités de 15 a 24 mètres, …On imagined’ ici les allers-retours nécessaires à l’avitaillement des navires !
Passons encore sur l’absence de sanitaires et de commodités à quai.
Un petit tour par le centre Nautique pour une révision de ses connaissances nautiques ferait le plus grand bien à notre premier magistrat !
Tiens, puisque nous parlons du centre Nautique :
De nombreux usagers, et l’Union des plaisanciers du Cap d’Agde, reprochent à la SODEAL de ne pas gérer distinctement le Centre Nautique déficitaire et le port et de répercuter ce qui devrait être un service public sur les usagers du port…
Les immobilisations répétées des engins de levage et de mise à l’eau du port sont également décriées.
Les services rendus aux usagers sont également mis de plus en plus souvent en accusation :
Cette lettre d’un plaisancier à destination de la présidente de la SODEAL en dit long sur l’état d’esprit des usagers. Voir la lettre de Monsieur Hermann: https://www.herault-tribune.com/archive/img_annexe/?Ax_Id=62
À l’heure où la Ville vient de lancer une nouvelle procédure de délégation, de Service Public…
Ne va t il pas être de plus en plus difficile pour la commission d’appel d’offre de considérer la SODEAL comme un candidat indétrônable à sa propre succession ?
Tranparence ! Clarté ! Efficacité !
Trois mots employés par Jean Pierre Cortegianni à l’adresse d’ un conseiller Municipal. Celui ci est toujours dans l’attente d’ une réponse à un courrier daté du 7 Aout 2004 demandant à la Présidente des réponses simples sur les baux commerciaux concédés par la SODEAL et les comptes rendus des conseils d’ administrations.
Les mots et les déclarations d’ intentions ne suffisent plus…
Le temps de la nécessaire concertation est sans doute venue pour la SODEAL et ses dirigeants.
L’atout séduction de ce fleuron que devrait être et rester le port du Cap d’Agde mérite cet égard .
La municipalité d’ Agde se doit de réagir dans l’ urgence .. La saison ne se prépare pas en Juillet …