Droit

L'action économique de la Ville d'Agde : Le néant !

L'un des échecs parmi les plus visibles de la municipalité actuellement en place, et…

L’un des échecs parmi les plus visibles de la municipalité actuellement en place, et ils sont nombreux, porte sur l’inexistence des actions économiques les plus fondamentales. Pire, l’économie se définie et se limite pour nos gestionnaires actuels par la seule offre de terrain à usage économique.

Et pourtant, l’action économique ne se limite pas à faire de l’urbanisme industriel, même si souvent tout commence par la mise à disposition d’un foncier adapté, ni à estimer que seules les grandes surfaces de ventes font l’économie de la Ville.

A ce sujet, la municipalité précédente avait doublée la zone d’activité des 7 fonts par l’acquisitions de terrain au début des années 90, anticipant ainsi le futur.
Cette dernière étant pratiquement occupée en totalité, qu’avons- nous à offrir aux artisans et petites entreprises de notre Ville, pour qu’ils puissent développer leurs activités en se modernisant, avec l’aide de la collectivité, sous la forme de mise à disposition de terrain à prix coûtant ?

Force est d’admettre que le problème ne semble avoir jamais été posé.
Cette indifférence mérite d’être soulignée. Où sont les réserves foncières qui s’acquièrent plusieurs années avant que le besoin ne se manifeste ? Que se soit la communauté d’Agglomération dont notre maire en est le président, ou que se soit la commune d’Agde, qu’importe, il faut pouvoir aider les entreprises dans leur difficile croissance.

Toutes les communes ou presque se battent pour conserver leurs entreprises et pour en attirer d’autres, mais pas en Agde. Pourquoi ?

La Ville d’Agde ne manque pas de moyens techniques pour favoriser, par exemple, l’édification d’un centre de thalasso et pour permettre à l’aquarium existant de se développer sur un autre site de la commune.
Ces deux équipements sont indispensables à la qualité de l’offre touristique de notre commune. Les laisser dépérir ou fermer, car ils manqueraient de soutiens notamment bancaires, c’est accepter le déclin de l’économie touristique agathoise.
L’aide à ces entreprises, en dehors des discours apaisants et sans suite, est possible juridiquement et financièrement.

L’immobilier nécessaire à ces activités, partie la plus lourde des investissements, peut être prise en charge par la Ville et/ou par sa société d’économie mixte. Ce bras séculier crée mise en place pour ces interventions en cas de nécessité, n’est pas du tout utilisé.

De plus et en se débrouillant bien, ces dernières peuvent être largement subventionnées par le département et la Région. Un loyer acquéreur ou non viendrait compléter le dispositif de mise à disposition et d’aide à la création de ces indispensables activités.
Mais faut-il le savoir, mais faut-il le vouloir. La politique économique de la Ville est toute à reconstruire.

Pour AGDE AUTREMENT, Gérald Almira.
Qui est-ce ? – Fiche TrominosCap :
https://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=6

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