Faits divers — Les Avant-Monts

Laurens : on en sait plus sur la bagarre entre l'adjoint au maire et un homme en état d'ébriété

L'homme ivre de 75 ans a reconnu son tort après une altercation avec le premier adjoint au maire de Laurens, admettant un "mauvais réflexe".

Un retraité de 75 ans, passablement alcoolisé, a déclenché une bagarre dans un bar qu’il refusait de quitter malgré l’insistance du gérant et l’intervention du premier adjoint au maire de Laurens. Ce dernier a fait les frais de l’agressivité du client récalcitrant.

“Vas-y essaye”

L’élu s’est rendu dans un bar de la commune de Laurens vers 19h30, à la demande du gérant, pour convaincre un homme ivre de quitter les lieux. Se proposant de le raccompagner chez lui, il le prend par le bras. Mais l’homme alcoolisé se rebiffe et menace l’élu de le frapper, selon le témoignage du neveu du tenancier présent au moment des faits. Le maire aurait rétorqué tout net : “vas-y essaye”. L’homme de 75 ans lui assène alors deux coups de poing au visage, entraînant une plaie au front et à la bouche et un déchaussement d’une dent. En réponse, l’élu lui décoche un coup de pied au genou. S’ensuit un échange d’insultes jusqu’à l’arrivée d’une patrouille de gendarmerie qui parvient à apaiser la situation. L’homme alcoolisé a été reconduit à son domicile.

Il reconnaît sa culpabilité

Le lendemain matin à 11 heures, le premier adjoint au maire de Laurens a déposé plainte auprès de la brigade de la gendarmerie de Murviel-lès-Béziers. A 16 heures, l’agresseur a été placé en garde à vue pendant laquelle il admettait avoir menacé et agressé l’élu par un “mauvais réflexe”. A la demande du parquet, l’homme a été présenté au tribunal dans le cadre d’une procédure de comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) du chef de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique.

L’homme de 75 ans, jamais condamné pour violence, a accepté la peine énoncée par le procureur. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis probatoire d’une durée de dix-huit mois. Il est dans l’obligation de faire appel à des soins pour son problème d’alcoolisme et s’est vu fermer l’accès aux débits de boissons. Il n’a pas le droit de contacter la victime qui a demandé 1 euro de dommages-intérêts. Mise au courant de l’affaire, l’association des maires de France de l’Hérault s’est constituée partie civile.

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