Le Centre Ville, ce mal situé

Dans une ville qui serait un archipel de quartiers, aux communications distendues, trouver un Centre Ville, d’équilibre satisfaisant, n’est pas chose commode.
Mais, pour parler, à ce sujet d’un quartier bien connu qui pose actuellement de nombreux problèmes, il serait plus judicieux de parler de Centre historique, lequel peut se placer de l’église St Sever jusqu’aux remparts.
On ne conteste plus les handicaps qui grèvent ce secteur : manque d’animation, sécurité peu sure, propreté difficile à maitriser, commerces en difficultés.
Les initiatives déjà mises en œuvre pour remédier à ces mauvaises constatations, n’ont rien changé jusqu’à ce jour.
Au cours de la toute dernière campagne électorale, des suggestions ont été faites, les unes plus affirmées que les autres et plus tranchantes que d’autres, pour ramener la vie citadine là où elle est devenue de moins en moins présente. Il est certain, comme les plus engagés l’ont fait connaître que seule l’implantation d’un habitat rénové amènerait une population qui ferait revivre ces endroits, et en même temps, relancerait les commerces de proximité. Se contenter d’aménager l’existant ne pourrait suffire.
Redonner la vie à des espaces devenus des lieux qu’on évite, s’impose, donc, de même qu’il est impératif de conforter ceux que la vie n’a pas entièrement, abandonnés.

C’est ainsi que le transfert des Halles centrales, place Gambetta, dans l’actuelle salle des fêtes, rue Brescou, même dans le cadre d’une galerie commerciale, parait un contresens.
Il ne faut pas ignorer que vers ces Halles convergent des habitants qui viennent, outre des rues avoisinantes, depuis les alentours des ateliers municipaux, par la rue Danton et Sadi-Carnot, trouvent dans l’ensemble des commerces présents une motivation de passage.
Supprimer ces Halles, comme il en a déjà, été décidé, porterait une atteinte, difficilement réparable, à tous ces commerces, jusqu’aux rues Montesquieu et de l’Amour.

Au c ours de cette même dernière campagne électorale certain candidat avait pensé que pour donner plus d’intérêt à ces Halles, une prise en charge directe, ou un jumelage avec une supérette d’une grande surface commerciale, serait une solution à envisager sérieusement.
Il y aurait là, sans aucun doute, une juste compensation aux expansions accordées à certaines d’entr’elles.
En résumé, devant une situation qui ne peut qu’empirer, il serait, éminemment, souhaitable que le centre Historique de notre ville fasse l’objet, sans plus attendre, d’un examen plus objectif, dans sa globalité.

Pour éviter la mort du centre ville historique, les moyens ne manquent pas. Leur utilisation aurait-elle les effets escomptés ? Comment le savoir si rien n’est tenté ?
Voici quelques années, un concours financier avait été mis sur pied par la création d’un G.I.E. Qu’est-il devenu ?Es-ce trop demander que d’en connaître le bilan ?
D’autres sollicitations de nature fiscale sont aussi possibles. Pourquoi l’esprit inventif fait-il défaut ?
A-t-on d’autres projets peu avouables pour l’avenir du quartier ? Peut-être le verrons-nous un jour.  
Pour le Bureau, le Président Jean RAVAILLE

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