Elections — Montpellier Méditerranée Métropole

Législatives, 1re, 3e, 4e, 5e et 9e circonscriptions : quel est l'avis des candidats sur la question de la sécurité ?

Voici les avis et positionnements concernant la question de la sécurité de certains candidats sur les 1re, 3e, 4e, 5e et 9e circonscriptions.

Plusieurs thèmes ont été soulevés par certains candidats, jugeant le sujet important à développer. Nous avons posé les mêmes questions aux candidats avec qui nous avons pu entrer en contact. Voici un retour des avis de ceux qui nous ont répondu sur la question de la sécurité.

1re circonscription

Vincent Rivet-Martel, Tous Unis pour le vivant
. « Grand plan de rénovation des commissariats et des gendarmeries.
. D’avantages de gardiens de la Paix sur le terrain, les tâches administratives étant confiées à d’autres fonctionnaires.
. La généralisation du bracelet électronique. »

Florence Médina, Reconquête
« Il faut une réponse ferme, adaptée et juste. J’ai échangé avec la Police, la Gendarmerie et la BAC (Brigade anticriminalité), il y a trois profils qui regroupent à eux seuls 80% des délits en France. Ce sont les mineurs non accompagnés (MNA) : si je suis élue, ils seront raccompagnés sur leur territoire, c’est leur ambassade qui doit s’en occuper. Un MNA coûte 50 000€/an à la France, payés par les Départements. A Montpellier, ils sont 900.
Toute personne étrangère qui commet un délit doit aller en détention immédiatement, maximum 30 jours puis être expulsée. Les multirécidivistes binationaux seront expulsés dès la deuxième condamnation avec une déchéance de nationalité. Je ne veux pas qu’on « emmerde les français », comme a dit le président Macron, je veux qu’on respecte les lois françaises.
Pour les 20% de délits ‘restants’, je suis pour de la prison ferme à la première récidive, pour les auteurs âgés de plus de 25 ans. Pour les jeunes de moins de 25 ans, il faut les mettre dans des maisons de « redressement », des lieux fermés, où ils seront encadrés, recadrés, et on leur réinculquera les valeurs. Cela fait trop longtemps que on laisse faire : la gauche va les chercher pour les élections et puis elle les laisse errer.
Concernant les terroristes, nous avons 200 000 salafistes en France, je suis pour un tribunal à part et une incarcération à part, sans aucun contact avec les autres détenus. Une fois leur peine effectuée, ils seront interdits de territoire.
La doivent Police, les forces de l’ordre, auront droit systématiquement à la légitime défense.
Il faut des tribunaux avec des juges dépolitisés ; supprimer le regroupement familial ; supprimer l’inversion des valeurs : la priorité est le préjudice de la victime et non pas l’avenir des coupables. Nous devons saisir les armes, l’argent et le patrimoine des trafiquants de drogue : cela tourne autour de 4 milliards d’euros par an, c’est avec cela que l’on financera les maisons de ‘redressement’. »

Victor Alzingre, les Patriotes

  • “Expulsion des étrangers délinquants
  • Déchéance de nationalité pour les binationaux délinquants et expulsion
  • Améliorer sensiblement les critères de sélections des policiers et renforcer leur formation tout au long de leurs carrières
  • Restreindre considérablement le système des remises de peine
  • Peines planchers pour les crimes les plus atroces et dans certains cas particuliers perpétuité (terrorisme djihadiste, pédophilie, meurtres intentionnels gratuits…)
  • Construire des places de prisons pour répondre aux besoins de surpopulation carcérale
  • Tribunaux Spéciaux (à l’espagnole c’est à dire rapides et efficaces) pour les violences faites aux femmes”

3e circonscription

Alexis Boudaud-Anduaga, Tous Unis pour le Vivant
“C’est essentiel. Mais plus on a de contraintes, plus on a de délinquance. Nous sommes contre les caméras car leur installation déplace le problème et on ne peut pas en mettre partout. Le tout sécuritaire entraîne une défiance constante envers l’autre. C’est contre les libertés individuelles, sans compter que celui qui est derrière la caméra ne peut pas intervenir pour aider.”

4e circonscription

Pierre Bastide d’Izard, Mouvement pour la ruralité
“La première des libertés est le droit à la sécurité et à la tranquillité. Pourtant le terrorisme toujours menaçant, la délinquance qui continue d’empoisonner la vie des Français, les casseurs, la fatigue et le ras-le-bol des forces de l’ordre et des magistrats, tous ces éléments démontrent que la sécurité des Français est de moins en moins assurée.
Le constat est accablant : 600 000 crimes et délits chaque année dans les années 1960, autour de 3 millions aujourd’hui. Le régalien est devenu le parent pauvre de l’État. La France a plus que jamais besoin que policiers et gendarmes soient dotés de moyens d’action matériels, administratifs et juridiques à la hauteur des défis et que leur coordination soit renforcée. Nos policiers et nos gendarmes font un métier difficile. Ils l’exercent avec une abnégation et un sens du devoir. La délinquance est la conséquence d’absence de sanction, de vision globale, d’intégration et de confiance dans le terrain. LMR veut mettre un terme au laxisme érigé en politique pénale. Contrairement à aujourd’hui, LMR souhaite que toutes les infractions, même les moins graves soient jugées.
La seule stratégie possible est de redonner son efficacité à la chaîne de la sécurité en renforçant chacun de ses maillons, à tous les niveaux. La politique de sécurité intérieure doit d’abord redonner aux forces de l’ordre des moyens accrus et assurer la sanction des délinquants. Cette politique de sécurité intérieure n’oubliera pas les forces de sécurité civile, à commencer par les 250.000 sapeurs-pompiers qui représentent la troisième force de sécurité au service des concitoyens. Les bénévoles des associations agréées de sécurité civile, qui ont tant à apporter dans la diffusion de la culture du secourisme au sein de la population, doivent voir leur rôle davantage reconnu.
Une détermination sans faille, des principes simples : tolérance zéro, impunité zéro, mais aussi prévention, une réorganisation dans le détail des politiques menées et des moyens enfin à la hauteur des besoins, telles sont les clés du succès. Promouvoir une vraie sécurité intérieure, soucieuse de la protection de tous les Français.
Il n’y a pas de problème d’effectif dans nos forces de l’ordre. Il y a un problème d’équipement : nous souhaitons investir dans les nouvelles technologies, les véhicules, les équipements du quotidien. Il y a un problème d’administration et d’organisation : trop, de procédures, trop de bureaucratie. Nous souhaitons simplifier et nous le ferons avec ceux qui sont sur le terrain.”

Michel Garcia, sans étiquette

“La sécurité des biens et des personnes est un droit fondamental, pilier de la République et l’état est garant de ce droit pour tous. Si les villes et banlieues sont au premier plan de l’actualité, les zones rurales ne sont pas épargnées par la recrudescence des cambriolages, agressions, vols et incivilités en tout genre.
• Il faut rendre automatique l’expulsion des squatteurs de logements habités;
• Il est impératif de maintenir les petits commissariats sur tout le territoire, d’augmenter les effectifs et débureaucratiser les activités des forces de l’ordre pour leur permettre de retrouver le sens originel de leur mission : protéger ! et leur fournir une formation continue;
• Il faut être plus ferme dès les premières incivilités et punir sévèrement toute personne s’en prenant à un dépositaire de l’autorité publique (élus, policiers…) mais aussi aux pompiers, enseignants, conducteur de bus, personnel soignant …
• Il faut déployer des juges spécialisés pour mieux accompagner les femmes et enfants victimes de violences familiales et multiplier tous moyens de permettre aux victimes de rester dans le domicile en éloignant l’agresseur.”

5e circonscription

Aurélien Manenc, Parti Socialiste
“2 grandes priorités : la tranquillité des Français et la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.
La présence des policiers et des gendarmes sur le terrain sera renforcée grâce à des recrutements réalisés pour répondre aux besoins locaux.
Ils bénéficieront de formations adaptées permettant d’améliorer le lien avec les habitants et seront mieux répartis dans les zones et aux heures où les habitants ont besoin d’eux.
En parallèle, tout recrutement s’accompagnera d’un budget d’équipement et en immobilier pour améliorer les conditions de vie et de travail des policiers et gendarmes. La création d’une police municipale ne donnera plus lieu au désengagement de la police nationale, mais permettra à chacune des forces de se concentrer sur ses missions prioritaires. Les policiers, nationaux comme municipaux, seront formés pour contribuer à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le harcèlement de rue.
Parce que notre pays continue de vivre sous la menace terroriste, il nous faudra poursuivre l’adaptation de notre dispositif de prévention et de répression. Les services de renseignement verront leurs moyens confortés et seront mobilisés pour intensifier la lutte contre les organisations criminelles et la grande délinquance financière
De plus pour en finir avec les féminicides et les violences intrafamiliales qui ont des conséquences pour la société nous mettrons en place les mesures idoines : présence d’assistantes sociales dans les commissariats et les gendarmeries, sanctions pénales aggravées, éloignement des conjoints violents, accompagnement social et psychologique des femmes et des enfants témoins de violence.
Enfin la sécurité n’est rien sans une justice dont les moyens doivent être accrus pour réduire les délais de traitement des dossiers. Je souhaite améliorer la justice du quotidien, celle qui préoccupe tant les Françaises et les Français. Réduction des délais, simplification des démarches et procédures, amélioration de l’accès au droit, meilleure prise en charge des victimes.”

9e circonscription

Mathilde Lotta, Mouvement pour les Animaux
Mathilde Lotta n’étant pas disponible au moment de l’interview, nous avons échangé avec Catherine Bompard, la présidente nationale du Mouvement pour les animaux.
« J’ai été responsable d’un refuge pendant une dizaine d’années. J’ai constaté le lien entre les violences vers les animaux et vers les femmes et les enfants. Mon expérience m’a montré qu’il faut très souvent retirer la gardes des enfants en même temps que celle des animaux et vice et versa. Les études de chercheurs à Grenoble montrent également que les ¾ des criminels se sont exercés sur des animaux ou ont assisté à des sévices graves sur les animaux. 7% des enfants sont spontanément cruels envers les animaux : l’éducation au respect à l’école est fondamentale pour la sécurité. Concernant la question des chiens catégorisés « dangereux ou à risque », cela dépend en réalité de l’éducation que l’on lui donne : avec notre permis de détenir un animal et des amendes s’il n’est pas respecté, cela devrait aller dans le bon sens. »

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