Législatives, 7e circonscription : Gabriel Blasco et Florence Cordier investis par la Nupes

Le candidat Gabriel Blasco considère cette union de la gauche comme « un événement historique et politique. Malgré les opposants, c’est devenu une réalité avec une énergie et un espoir ». Le candidat tient d’ailleurs à « remercier les chefs de file qui se sont retirés pour moi, tout comme l’appel citoyen qu’il y a eu pour cette union ». Il cite Olivier Faure : « c’est la première fois depuis longtemps que la gauche se retrouve. Nous ne sommes pas irréconciliables, nous sommes même en train de montrer que nous sommes conciliables ».

Gabriel Blasco a « beaucoup été marqué par cette culture portuaire sétoise, culture ouverte sur la mer Méditerranée. La ville est ouverte, c’est la solidarité du monde marin ». Issu du Parti communiste, il serait « fier de faire abolir toutes les lois qui nous ont mené à rendre criminel le fait d’être un étranger. Nous sommes un pays digne, d’accueil. Le pays des droits de l’Homme ». Avec sa candidature, il se sent « très confiant et il a l’espoir de changer le quotidien des gens. Je serai un des architectes de cette union pour son avenir commun. »

Pour le candidat, la fonction de député « est un mandat national qui doit s’inspirer du territoire. Il faut donc que soit choisie une personne du territoire, installée sur place qui rencontre les gens et partage leur quotidien. Un député peut et doit appuyer les projets de son territoire. » Dans sa future action, il prévoit « la hausse du SMIC à 1500€, mesure nationale qui aura un impact sur le territoire. Nous organiserons en suivant une conférence sur les salaires pour réajuster les indices et bases de salaire avec les syndicats pour les conventions collectives et ainsi revaloriser les salaires. La retraite à 60 ans sera aussi dans les objectifs. » Gabriel Blasco précise également « le blocage des prix des produits de première nécessité, le développement des services publics, les réimplanter partout et pour tous. Concernant les déserts médicaux : c’est un défi de réimplanter des médecins, tout comme de développer les urgences et de les rendre le plus proches possibles des gens. »

Le candidat veut également « assurer des conditions de travail digne et une rémunération pour les agriculteurs », citant l’exemple de Pézenas « qui dispose de 13 hectares pour accueillir de jeunes agriculteurs et qui n’arrive pas à les recruter. Il y a des ‘paysans sans terre’ à cause du foncier et des coûts d’investissement, avec des projections de faibles revenus, alors que nous continuons à importer beaucoup à bas prix en imposant toujours plus de contraintes aux producteurs français. Nous visons sur 5 ans l’installation au niveau national de 300 000 nouveaux agriculteurs. »

Gabriel Blasco considère que les pêcheurs « sont la variable d’ajustement et que toutes les problématiques reposent sur eux en Méditerranée. Ils ont pourtant su s’adapter pour respecter et gérer au mieux leur ressource. Cela montre que l’Europe prend des décisions déconnectées des territoires. »

Le candidat est contre « le RSA en échange d’un travail ‘forcé’. Ces gens-là ont besoin d’un accompagnement, ce ne sont pas des paresseux. D’ailleurs à ce sujet, l’État doit assumer son rôle et baisser le reste à charge pour les Départements. »

Gabriel Blasco installera, s’il est élu, deux permanences : une à Sète et une à Pézenas.

Gabriel Blasco cite Julien Bayou au sujet de ‘la désobéissance européenne’ : « Désobéissons pour sauver l’Europe. Désobéir oui, mais pas pour satisfaire des égoïsmes nationaux ou briser l’État de droit, mais bien pour réorienter la politique européenne. Il faut aller vers le mieux-disant social et écologique. » Le candidat pense également que cette « Nupes soulève un espoir au-delà de la France. Certains considèrent que changer en France aura des répercussions partout en Europe. Et cette Union devrait susciter d’autres unions en Europe ».

Une réunion publique est organisée le mardi 24 mai à 18h30 à Agde, Moulin des Evêques.