Législatives, 8e circonscription : Marie-France Britto veut que les gens reprennent espoir

Marie-France Britto est conseillère municipale à Frontignan. Ce n’est pas la première fois qu’elle candidate, en 2007 sur la 7e circonscription et en tant que suppléante d’Arnaud Julien en 2017. La candidate a plusieurs activités, elle tient un commerce à Frontignan, est conseillère immobilière et travaille dans la grande distribution. Le Mouvement pour la Ruralité (ex CPNT) était au cœur des manifestations contre la loi sur la chasse de Dominique Voynet. « On a ressenti une attaque des traditions », explique-t-elle.

La candidate considère « qu’un député doit être sur le terrain, à l’écoute et doit faire remonter pour faire changer les choses. Les lois sont oppressives et portent atteinte à nos libertés. L’écologie est punitive. Concernant la ZFE par exemple, tout le monde n’a pas les moyens d’acheter un véhicule électrique. »

Par ses métiers, Marie-France est en contact avec les gens : « ils se confient à moi, ils ont des problèmes de logement, ne peuvent pas accéder aux logements sociaux, ont des fins de mois de plus en plus difficile, ils comptent à l’euro près en faisant leurs courses. Face au Covid, les gens ont été en péril et en difficulté. Nous n’avions pas de moyens pour nous protéger (masques, blouses …). Le gouvernement a ‘pondu’ des lois, sans se préoccuper des conséquences sur le territoire. Je trouve que la politique qui est menée est une politique de la peur. Je suis inquiète, car tout augmente et que je vis au quotidien la baisse du pouvoir d’achat de tous. »

Pour la candidate, « les deux années que nous venons de passer font que les gens veulent un jardin, un coin d’air. Ils vont donc s’installer de plus en plus en périphérie, en zone rurale. On va être amené à sauvegarder notre environnement, cela va être prioritaire. Nous devons aussi protéger les zones telles que notre bel étang de Thau, sauvegarder notre patrimoine environnemental. »

La candidate est pour « un blocage des prix des 100 produits de première nécessité, une diminution de la TVA sur ces produits et sur l’énergie. Il faudrait également revoir les critères pour les aides. » Elle pense « que le pays a un besoin urgent d’espoir, de reprendre confiance et d’être fier de son pays. » Marie-France Britto considère que l’Éducation nationale a un rôle à jouer : « il faut revoir les choses, réintégrer la moralité. »

Concernant le sujet des retraites, la candidate précise « pour les commerçants, les agriculteurs, la problématique du conjoint-collaborateur est toujours présente. Ces conjoints, souvent des femmes, ont travaillé aux côtés de leurs époux, et n’ont pas cotisé. Arrivées à l’âge de la retraite, elles n’ont droit à rien alors qu’elles ont travaillé toute leur vie. Il faut revoir ce statut et cette loi. Je pense d’ailleurs qu’un minimum vieillesse équivalent au SMIC doit être mis en place. Et je rajoute que le SMIC doit être revalorisé en fonction de l’augmentation des prix et pas d’un calcul décalé de l’inflation ».

En conclusion, Marie-France Britto précise « qu’il y a beaucoup d’interdictions. On ne peut plus rien faire : il faut nous faire confiance, les Français sont assez grands pour se prendre en charge. Il faut sauvegarder nos traditions. Il faut redonner de l’espoir aux Français. On veut trop nous imposer de choses, tout en ne nous respectant pas. »