Législatives : un candidat reversera 1 600 euros de son salaire de député s’il est élu
Sans étiquette, le candidat Laurian Combet se présente dans la 3e circonscription de l’Hérault avec l’intention de réduire drastiquement le train de vie des députés.
© Laurian Combet
Lassé, le candidat aux législatives dans la 3e circonscription de l’Hérault Laurian Combet, déclare l’être autant que les électeurs qui “ont donné leurs voix au parti LREM, dans l’espoir d’un changement foncier au sein du milieu de la politique”. La classe politique est dans le collimateur de Laurian Combet. Le candidat ne lésine pas sur les généralités : “les salaires et avantages en nature de ces élus ou nommés, disproportionnés au vue de leur travail et des résultats”.
Comme en Suède
Laurian Combet s’engage sur le terrain de la moralité, incompatible selon lui avec l’argent. Il prend pour exemple la Suède : “les parlementaires [suédois] n’ont que très peu d’avantages en nature. Pas de logement de fonction, pas d’assistant, ils utilisent leur voiture personnelle, leurs dépenses sont strictement contrôlées et leurs salaires sont environ deux fois moindre qu’en France”. Reste à apporter la preuve que la vie parlementaire suédoise fonctionne mieux qu’en France pour cette raison.
Majorité pénale
Le candidat, auxiliaire de vie scolaire à temps partiel, s’engage même à donner 1 600 euros de son salaire de député après la réduction qu’il entend lui faire subir comme à tous. La liste de ses dons est détaillée sur son site internet : 500 euros pour une cause animale, autant pour les restos du cœur et l’aide au pays en voie de développement et 100 euros contre la corruption dans la sécurité privée. Un domaine que le candidat connaît sans doute grâce à sa suppléante, Magali Bach, détective privé à Montpellier. En matière de sécurité, Laurian Combet veut abaisser la majorité pénale à 16 ans.
Arrêter l’urbanisation
Au niveau local, Laurian Combet entend stopper l’urbanisation de la Métropole, sans dire de quelle manière il répondra aux 25 000 demandes de logement social en attente. Son investissement “sur le terrain” consistera à se rapprocher des habitants en assistant “dans les communes de la circonscription à des réunions, évènements et manifestations diverses”, en aidant les associations et en accompagnant des personnes en difficulté.