Les policiers de Béziers démantèlent un trafic de voitures volées
La mécanique était bien rodée mais les policiers de la sureté urbaine de Béziers ont mis le turbo pour mettre le grappin sur une bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol de véhicules de sport.
Les faits remontent à l’été dernier. Entre le mois d’août 2020 et le mois de mars 2021, les policiers de Béziers du commissariat de Béziers constatent une série de vols de véhicules principalement dans le quartier de la Courondelle.
Une trentaine de vols
Intrigués par cette série de vols, les enquêteurs de l’unité de lutte contre les atteintes aux biens de la brigade de sûreté urbaine du commissariat procèdent à des investigations. Les nombreux recoupements effectués, des écoutes téléphoniques, des géolocalisations, des expertises génétiques ainsi que des surveillances ont permis de découvrir l’organisation d’un trafic important de véhicules.
8 interpellations
Les auteurs utilisaient notamment un dispositif de reprogrammation du calculateur de démarrage de véhicules et ciblaient essentiellement des RENAULT sport et des CITROËN DS3. Dans le cadre d’une opération de police judiciaire placée sous l’autorité du parquet et mobilisant de nombreux effectifs du commissariat de Béziers, huit hommes sont placés en garde à vue entre le 3 et le 6 mars 2021. Les perquisitions menées ont permis la découverte de l’un des véhicules volés ainsi que de pièces détachées provenant d’autres véhicules dérobés.
À l’issue de leur garde à vue, deux hommes, tous deux âgés de 27 ans, particulièrement impliqués dans le trafic ont été placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès.
Le tribunal correctionnel de Béziers les a condamné l’un à 3 ans d’emprisonnement pour 12 vols ou tentatives de vols de véhicules et d’accessoires automobiles ainsi que pour conduite d’un véhicule malgré la suspension du permis de conduire, l’autre à 8 mois d’emprisonnement pour recel, usage de fausses plaques, usage de faux et détention d’une arme de catégorie B sans autorisation.
Cinq autres hommes moins gravement impliqués dans ce trafic ont été remis en liberté mais seront jugées en mai 2021 selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).