Droit

Lettre Ouverte au Présidente de l' A P C O V

Les élections sont passées. La démocratie a parlé. Mon devoir de réserve est donc…

Les élections sont passées. La démocratie a parlé. Mon devoir de réserve est donc levé et je tiens à vous dire, Monsieur TERRACOL, (bien que vous ne signiez jamais vos articles. Par pudeur sans doute !) combien vos diatribes m’ont choqué.

Propriétaire sur la Côte-Ouest depuis 88, je possède aujourd’hui deux parcelles sur lesquelles j’ai, comme la majorité des propriétaires, installé deux mobil-homes qui ont obtenu, en 95 et 97, chacun son agrément. Membre du bureau mon association depuis 15 ans, j’ai lutté avec mon Président pour que celle-ci respecte l’obligation fondamentale d’une occupation saisonnière.

Aujourd’hui qu’en est-il exactement ? 98 % de ces propriétaires (sur toute la Côte-Ouest) ont respecté cette obligation et se retrouvent confrontés à un bras de fer avec l’Etat, parce que 2 % d’entre vous, dont vous faites partie, (vous habitez votre parcelle à l’année) ont délibérément ignoré cet engagement. NON Mr Terracol, vous ne représentez pas la majorité des propriétaires !

Alors la question que je me pose est la suivante : Quelle légitimité avez-vous en qualité de président de l’A.P.C.O.V ? Comment les présidents de nos A.S.L ont-ils pu cautionner une telle élection, alors que vous représentez « l’illégalité » dans sa forme la plus indéfendable ? (les trois avocats, conseils de la mairie, des A.S.L, des Robinson Crusoe sont tous d’accord sur ce point).

Vous diabolisez dans votre dernier message, Messieurs Walilo, Prades, Charbonnier, Prévot, alors qu’ayant été des adversaires acharnés de l’ancienne municipalité, ils ont compris que l’intérêt des personnes qu’ils défendent n’était pas dans une polémique stérile, mais dans un dialogue constructif. Leur revirement est tout à leur honneur.

Vous prétendez que Monsieur Monédéro est à l’origine du léger pas en avant constaté lors des dernières entrevues avec l’Etat !
FAUX, vous le devez à Mr Milcamps qui s’est totalement investi pour résoudre nos problèmes. Hélas lassé des pressions et des polémiques incessantes, il a préféré demander sa mutation dans un département du Nord-Ouest !

Vous prétendez que Mr Monédéro a demandé la révision du PPRI ?
FAUX encore. Vous connaissez bien mal votre dossier, Monsieur Terracol. C’est l’ancienne municipalité qui l’a demandée en 2002 et a essayé, en 2006, d’en faire accélérer la conclusion. (J’étais présente lors de cette réunion avec la DDE).
Enfin, vous prévoyez de faire faire un audit sur le PPRI par un cabinet privé ! Qui va payer ? Où irez-vous chercher l’argent nécessaire à cette très lourde dépense ? Pensez-vous vous solliciter les propriétaires ? Seront-ils d’accord pour investir une telle somme alors que d’une part, c’est le PPRI d’Etat qui s’imposera obligatoirement et que d’autre part, personne ne voudra plus mettre un centime dans une perspective qui est bien loin d’être clarifiée !

Pour ma part ne comptez pas que je soutienne l’A.P.C.O.V dans cette utopie.

Je m’y refuse catégoriquement et je ne vous verserais pas un centime.

Voilà les vérités que je me devais de porter à la connaissance de mes collègues propriétaires.

Jeanine HUGEL (Conseillère municipale de 2005 à 2008)

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.