Droit

LODEVE - Le Projet de rénovation et d'agrandissement du Musée de Lodève

Projet de rénovation et d'agrandissement du Musée de Lodève Lancé en 2010, le projet…

Projet de rénovation et d’agrandissement du Musée de Lodève


Lancé en 2010, le projet de rénovation et d’agrandissement du musée de Lodève entre dans une nouvelle phase : le permis de construire vient d’être déposé et le gros des travaux commencera à l’automne 2014 (voir page 8).
Le projet vise à améliorer les conditions de conservation et de présentation des collections, revaloriser le patrimoine architectural de l’Hôtel de Fleury et rendre le musée accessible à tous les publics.
Les nouveaux espaces du musée seront doublés et offriront des services étendus aux visiteurs :

  • des espaces d’accueil agrandis,
  •  l’accessibilité pour tous,
  • des salles d’expositions temporaires et permanentes agrandies avec une muséographie entièrement revisitée,
  •  un atelier pédagogique destiné aux animations et qui servira occasionnellement de salle de conférence,
  •  une librairie-boutique agrandie,

« Avec ce projet, nous renforcerons et démultiplions les atouts actuels du Musée de Lodève – collections de qualité, expositions d’envergure nationale, cadre de caractère de l’Hôtel de Fleury. »
Marie Christine Bousquet, Présidente de la Communauté de Communes Lodévois et Larzac, Maire de la Ville de Lodève
« Avec ce projet de rénovation et d’agrandissement, le musée sera plus que jamais un pôle essentiel pour le tourisme culturel et un atout pour l’économie au coeur du territoire. »
Hadj Madani, Vice-président de la Communauté de Communes Lodévois et Larzac, 1er adjoint à la Ville de Lodève
« Offrir aux visiteurs confort et plaisir, assurer aux oeuvres des conditions optimales de conservation et d’exposition et accompagner les apprentissages en matière artistique et scientifique, tels sont les objectifs de ce projet qui renforcera le rôle structurant du Musée de Lodève au sein de son territoire. »
Ivonne Papin, conservateur en chef du Musée de Lodève


Présentation du Musée de Lodève

Le Musée de Lodève, installé dans un Hôtel particulier datant des XVIIème et XVIIIème siècles, élégant bâtiment où a vu le jour le Cardinal André Hercule de Fleury, précepteur et premier ministre de Louis XV, constitue un des éléments majeurs de la politique culturelle forte et dynamique initiée par la ville de Lodève en 1995.
Doté de collections permanentes riches (Sciences de la Terre, Archéologie et Beaux-Arts), le Musée de Lodève mène depuis seize ans une politique d’expositions temporaires d’envergure
nationale à l’origine d’une augmentation considérable de sa fréquentation (l’une des plus importantes en région), notamment grâce à ses expositions estivales.
Parmi ces expositions, peuvent être citées, Les Fauves et la critique en 1999, Peintres de Venise de Titien à Canaletto, en 2000, Berthe Morisot, Regards Pluriels, en 2006, Bonnard, guetteur sensible du quotidien, en 2009, De Gauguin aux Nabis, le droit de tout oser, en 2010, Théo Van Rysselberghe, l’instant sublimé en 2012.
Forte de cette réussite, et dans l’objectif de pérenniser et de développer la dynamique, l’envergure et l’attrait du musée, la Communauté de Communes Lodévois et Larzac, qui en a aujourd’hui la gestion, a programmé sa restructuration et son extension. Articulé autour de la volonté d’une accessibilité possible à tous les publics, de proposer aux visiteurs un parcours cohérent autour de la notion de traces et d’empreintes réservant une grande part à la création contemporaine, de valoriser la présentation des objets phares du musée et de renouveler l’intérêt constant des visiteurs par une politique d’expositions temporaire active, le projet prévoit un doublement des surfaces.
Musée de Lodève

Square Georges Auric
34700 LODEVE
tel. 04.67.88.86.10
mail : museelodeve@lodevoisetlarzac

Le projet scientifique et culturel
Le projet de rénovation du Musée de Lodève répond à plusieurs besoins. En tout premier lieu, il s’agit aujourd’hui de pouvoir lui assurer la continuité de son rayonnement dans de bonnes conditions. Pour cela, il doit améliorer les conditions d’accueil du public et bénéficier d’aménagements indispensables à son bon fonctionnement : espaces d’accueil agrandis, boutique attractive, espaces d’exposition bénéficiant d’équipements modernes, réserves dignes de ce nom.
Le redéploiement des collections du musée doit permettre d’en souligner les points forts, de donner au musée son identité et de l’ancrer dans le territoire. Le musée assurera ainsi sa mission tout en poursuivant son rôle de levier économique pour le territoire.
Le projet scientifique et culturel :

  • Met l’accent sur les points forts du musée qui contribuent à son ancrage dans le territoire :
  • Le département Sciences de la Terre, riche de témoins uniques, couvrant plus de 540 million d’histoire de la formation des paysages et de la faune qui les a occupée
  • Le fonds d’atelier du sculpteur lodévois Paul Dardé, riche de plus de 3 000 œuvres
  • Les collections archéologiques issues des nombreuses fouilles sur le territoire du Lodévois.
  • Fait le lien entre les collections des Sciences de la Terre, de l’archéologie et des Beaux-Arts au travers de la notion de la trace et de l’empreinte.
  • ● Intègre le parcours archéologique dans une notion plus générale de paysages dans lesquels l’homme imprime son passage.
  •  Met l’accent sur son rayonnement et son attractivité, en développant une politique de résidences d’artistes et/ou de commandes à des artistes contemporains. Ils seraient invités à mener une réflexion sur les notions de trace et d’empreinte en s’appuyant sur les collections et en portant un regard sur le territoire. Les œuvres issues de ces résidences donneraient lieu à des expositions ainsi qu’à des acquisitions.
  • Poursuit la politique des grandes expositions estivales consacrées à un peintre ou à un mouvement de la fin du XIXème ou du XXème siècle.
  • Du point de vue fonctionnel, le projet scientifique et culturel :
  •  Place le public au centre du projet, en améliorant les espaces d’accueil qui lui sont réservés, en favorisant l’accès aux personnes souffrant de handicaps et en créant un atelier pédagogique.
  • Fait des conditions de conservation des œuvres une priorité pour pouvoir pérenniser la politique des grandes expositions temporaires et assurer la transmission de son patrimoine aux générations futures.

Intègre, au sein du musée, des réserves ainsi que l’ensemble des fonctions d’accueil, de traitement et d’étude des collections.

Le projet architectural et muséographique

C’est le cabinet d’architectes Projectiles qui a été choisi, sur concours, pour ce projet.
Il définit ainsi le projet architectural et muséographique :
« Dans ce lieu complexe, la succession des constructions (Hôtel de Fleury, immeuble Teissereinc, médiathèque) manque de lisibilité. Hormis peut-être l’Hôtel de Fleury, aucune d’entre elles ne réussit vraiment à se démarquer. Nous avons choisi d’intercaler une façade contemporaine marquant la nouvelle entrée du musée. La forte minéralité du projet à l’extérieur et à l’intérieur, fédère les différentes époques de construction : elle agit comme un liant, à la fois symbolique et structurant.
Depuis la rue de la République, l’Hôtel de Fleury est désormais visible et dégagé de toute construction parasite. Il fait signal. Cette revalorisation patrimoniale s’accompagne d’un retraitement de l’ensemble des espaces extérieurs du parvis, qui se compose d’un sol minéral stratifié et étagé en quatre plateformes distinctes, permettant l’accès à tous de tous les côtés. La rupture de pente existante, d’environ un mètre, est effacée par ce jeu de plateaux qui font de cet espace un lieux généreux et ouvert. A l’ombre du grand platane, le parvis du musée est un jardin minéral ; le square Georges Auric qui le prolonge constitue son pendant végétal.
A l’intérieur, la dialectique minérale entre l’architecture historique et contemporaine accueille une diversité de typologie scénographique où plusieurs niveaux d’approche sont convoqués pour une perception tout en nuances. Il s’agit d’en proposer une lecture argumentée, sensible, et non exclusivement descriptive grâce à l’aménagement de véritables paysages muséographiques identifiables, dépassant tout caractère décoratif.
Les collections présentées au sein du Musée Fleury de Lodève sont très diversifiées. Le parti pris muséographique tente de traduire cette pluralité en projetant un paysage spécifique pour chaque ensemble : spectaculaire et immersif pour les Sciences de la Terre, domestique et élégant pour Paul Dardé…
Dans la succession des salles consacrées à l’exposition permanente des Sciences de la Terre, l’aménagement de paysages muséographiques identifiables permettra de transmettre à l’ensemble des publics des notions aussi complexes et imbriquées que l’empreinte, la trace, l’ancrage sur un territoire… Tout au long du parcours, nous avons disséminé un ensemble de mobiliers identifiables. Ces enclaves pédagogiques sont le plus souvent constituées d’une table interactive, pouvant être assortie d’assises, de cartographie en relief, de moulage, d’écrans, de vitrine écrin…
Le fonds Paul Dardé est implanté au rez-de-chaussée de l’hôtel de Fleury. Cette ouverture sur la ville viendra renforcer l’ancrage du travail de l’artiste avec le territoire lodévois. Les salles des sculptures présentent les œuvres regroupées au cœur des espaces et soclées sur des blocs massifs de même nature que le sol, en référence à l’atelier de l’artiste. Un cabinet graphique clos le parcours en présentant dessins, croquis et gravures. »

Les grandes lignes du projet
Restaurer et mettre en valeur l’Hôtel du Cardinal de Fleury
La façade de l’hôtel de Fleury sera entièrement restaurée à l’ancienne (enduits, ferronneries, menuiseries). L’aile contemporaine sera détruite afin d’ouvrir le musée sur la ville et de dégager la façade.
La destruction de l’aile contemporaine permettra de dégager la façade et d’ouvrir le musée sur la ville.

Accueillir les visiteurs dans de meilleures conditions
Un nouveau hall d’accueil, ouvrant sur un grand puits de lumière, desservira les différents espaces du musée. Il sera situé au niveau de l’actuel immeuble Teisserenc. Le musée sera mis aux normes d’un bâtiment accueillant du public : accessibilité aux personnes à mobilité réduite, sécurité incendie…
Un atelier pédagogique sera également créé, très attendu car le musée accueille actuellement 6000 scolaires par an et ne dispose d’aucune salle dédiée !

Améliorer les conditions de conservation des œuvres
Le nouveau musée alliera les contraintes d’un bâtiment partiellement classé et inscrit avec les techniques modernes de conservation des œuvres. Il comportera un système de régulation du climat performant et silencieux, ainsi que des réserves aux normes.
Mettre en valeur les collections permanentes
Les belles salles du rez-de-chaussée de l’Hôtel de Fleury (actuellement dédiées à l’accueil et à la boutique) deviendront les salles d’expositions des œuvres de Paul Dardé. Les sculptures seront ainsi présentées dans une série de plusieurs salles voutées et lumineuses, avec de grandes fenêtres ouvrant sur le square George Auric. Dans la deuxième phase des travaux, un parcours entièrement revu présentera les collections archéologiques et paléontologiques de manière immersive, interactive et pédagogique.

Les étapes du projet Ce qui a déjà été accompli

  • Validation du Projet Scientifique et Culturel ayant pour vocation de faire le bilan de l’existant et de présenter les perspectives pour le futur musée.
  • Acquisition d’un hôtel particulier mitoyen de l’Hôtel du cardinal de Fleury, l’immeuble dit Teisserenc du nom de ses anciens occupants, la famille Teisserenc, qui a joué un rôle important dans l’industrie textile. Ce bâtiment sera revalorisé et intégré au futur musée, de même que l’actuelle médiathèque une fois que celle-ci aura à son tour bénéficié d’une attribution de nouveaux espaces.
  •  Validation de l’Étude de programmation, conduite par le cabinet Aubry et Guiguet (Paris). Cette étude avait pour objectif de déterminer les phases du projet et son estimation budgétaire.
  •  Lancement d’un concours d’architectes en deux étapes. Parmi 80 candidats internationaux, le cabinet d’architectes Projectiles a été choisi par un jury constitué d’élus, de partenaires institutionnels et d’architectes.
  • Phases « Esquisse », « Avant-Projet sommaire » et « Avant-Projet définitif » validées par les élus et le comité de pilotage.
  • Réalisation d’une phase clé du chantier des collections pendant l’hiver 2012-2013 > Dépôt du permis de construire effectué en avril 2013.
  • Les prochaines étapes
  • Travaux préparatoires : jusqu’à l’automne 2014. Jusqu’à cette date, le musée reste ouvert au public et les expositions se poursuivent normalement pendant que des travaux préparatoires sans nuisances ont lieu dans les autres bâtiments.
  • Grands travaux de la phase 1 du projet : automne 2014 – juillet 2016. Fermeture du musée, exposition hors les murs pendant l’été 2015.
  • La phase 1 inclut tous les travaux décrits plus haut, hormis le nouveau parcours des Sciences de la Terre et de l’archéologie, les espaces techniques et les bureaux.
  • Travaux de la phase 2 du projet : dates à confirmer (à partir de 2016). Le musée reste ouvert pendant cette phase.
  • Nouveau parcours de la Paléontologie et de l’archéologie et espaces techniques et de bureaux.
Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.