Lorsque la station de « Vias-Plage » se souvient de « Farinette
Sur une initiative de la municipalité, un panneau «Farinette » a été apposé sous celui…
Sur une initiative de la municipalité, un panneau «Farinette » a été apposé sous celui indiquant l’entrée de la station de « Vias-Plage ». Cette idée a été dernièrement officiellement célébrée par une conviviale inauguration rassemblant de nombreux élus ainsi que plus de 300 personnes autour de Richard Monedero, maire, et Jean-Luc Gergès, maire-adjoint chargé du Tourisme et du Littoral. Cela a permis de parler du temps passé pour tous ceux qui connaissaient Farinette avant Vias-Plage, Viassois mais aussi les touristes qui fréquentent notre station depuis des années. Le discours de Richard Monedero, le dévoilement du panneau et le verre de l’Amitié qui s’en suivit, organisés en toute simplicité, prouvaient un certain état d’esprit, souhaité par les édiles locaux : « Sans nostalgie ni reniement, simplement pour illustrer l’évolution de notre commune sans oublier son histoire ».
Urbain Pioch était certainement l’un de ceux qui a le mieux connu le Farinette d’avant Vias-Plage. Il l’a d’ailleurs décrit à merveille dans son recueil « Souvenirs d’un arrière-grand-père » : « A la belle saison, arrivaient également à Farinette, Fifine et son mari, qui possédaient une vigne en bord de route. Ils y avaient installé à demeure une ancienne roulotte de forains et y avaient créé un semblant de restaurant familial, sur des tables protégées par une véritable véranda de verdure, vigne vierge et autres plantes grimpantes. Cet endroit était apprécié par quelques Viassois attirés par l’odeur d’une bonne soupe de poissons. Fifine nous charmait ensuite en chantant de sa jolie voix, des chansons de sa jeunesse… Les établissements Marycel avaient installé une toute petite épicerie, gérée par Adèle et son mari Emile que l’on surnommait « Chiquet ».
Nous étions loin, en ce moment, d’envisager le développement de Farinette tel qu’il l’est aujourd’hui ».
Quant à l’origine de l’appellation ? Vient-elle de la finesse du sable ? Ou bien de la présence d’un marginal baptisé Farinette car il vendait pour subsister des gâteaux du même nom, comme le rappellent Paula et Olivier Astruc dans « Les Mystères de l’Hérault » (éditions De Borée) ? Nul ne le saura vraiment.
Une chose était certaine ce soir-là. Il faisait bon se souvenir de ce petit coin de plage à l’air si enchanteur, point de départ de la station actuelle et ses atouts capables de séduire des milliers de vacanciers. Les présents à cette manifestation, sur le parking de l’Office de Tourisme, ont apprécié ce simple moment d’amitié autour d’une sympathique page du patrimoine local.