Droit

Marseillan - Monsieur Méric , La ligne blanche est franchie .. par Richard Fitoussi

William Méric, Maire de Marseillan, a franchi aujourd'hui une ligne blanche en publiant et…

William Méric, Maire de Marseillan, a franchi aujourd’hui une ligne blanche en publiant et en distribuant “la pince” ,une feuille de la pseudo gauche plurielle et dont il est l’instigateur. Celle ci est une atteinte au respect, à la démocratie, à l’intérêt général au détriment de l’intérêt particulier et à l’application d’une politique politicienne, sectaire et abjecte.
En m’accusant d’abuser de ma position de Président de l’APIM [:FormeGras] (association des Parents Independants de Marseillan) pour faire de la politique, Méric tente de régler par cette manœuvre d’une bassesse extrême, l’existence de cette association qui a le soutien d’une très large majorité de Parents depuis plusieurs années.

Puisqu’il l’a fait publiquement, je vais donc lui répondre de la même manière.

Votre intervention est une grave atteinte à la liberté d’association. Vous remettez en cause un vote à bulletin secret effectué en juin 2006. J’avais alors demandé au bureau de l’APIM si mon engagement politique était compatible avec ma fonction de Président de l’APIM. La réponse avait été claire (29 oui, 1 non).
Avez vous la même exigence vis à vis de votre conseiller municipal qui est lui Président de la FCPE ? Bien sûr que non !

Vous soulevez une faute que j’ai faite sur une convocation à une réunion dans l’Hérault tribune. Fort bien, Monsieur le donneur de leçon, faut il préciser que cette réunion avait comme objet les classes de plus de 30 élèves, de me battre pour la venue d’un médecin et aussi pour plus d’encadrement et de moyens financier au collège.
Mais tout ceci n’est sans doute rien face une faute d’orthographe cher Williams.

Vous précisez que ce n’est pas grâce à la pression des parents que vous avez, enfin, décidé d’agir pour la sécurité des enfants autour du collège. Voici ci dessous un extrait de la lettre de M. le Sous-Préfet qui se dispense de tout commentaire.
« j’ai bien reçu votre lettre en date du 8.11.2005…..
Je comprends très bien votre inquiétude devant ce risque permanent d’accident. Aussi, je transmets, ce jour, votre lettre à M. Le Maire de Marseillan en lui demandant de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des habitants et tout particulièrement celle des enfants sur les itinéraires scolaires. »
Le Sous Préfet Bernard HUCHET …………..
Il est vrai qu’après cela il nous a fallu en plus distribuer des tracts et mettre des banderoles pour qu’enfin vous agissiez.

Dois-je vous rappeler que vous aviez alors réagi de façon violente et illégale à notre encontre comme le prouve l’extrait de la lettre de la CNIL – Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (suite à ma plainte)
« ………. J’ai donc rappelé au maire de Marseillan qu’il est interdit d’utiliser les fichiers constitués dans le cadre d’une mission de service public à des fins de communication politique. Une telle utilisation serait susceptible de constituer un détournement de finalité réprimé par l’article 226-21 du code pénal………… je vous laisse le soin, Monsieur Fitoussi, si vous l’estimez nécessaire, de saisir les juridictions judiciaires de ces faits » Alex TÜRK, Président de la CNIL ».

Je crois qu’il est inutile d’en rajouter dans ce domaine, j’ai la certitude que les Parents jugeront avec sévérité votre comportement de Maire.

Toutefois je prends conscience que vous n’hésiterez pas à vous servir chaque fois que vous le pourrez, directement et indirectement, de ma double appartenance de Président de ces 2 associations pour tenter de semer le doute et le trouble chez les Parents.
Je ne peux accepter ces comportements préjudiciables aux enfants.
En conséquence j’ai présenté ma démission de Président de l’APIM au bureau de l’association, qui l’a accepté.

Je vous annonce donc que je suis, dés à présent, déchargé de mon devoir de réserve concernant votre politique scolaire et que je serai donc libre de vous répondre publiquement.

Qu'en pensez-vous ?

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