MARSEILLAN - Portrait de Bernadette GIL, une viticultrice dynamique et engagée
Une viticultrice dynamique et engagéeL’heure des Vendanges a sonné pour Bernadette et son fils…
Une viticultrice dynamique et engagée
L’heure des Vendanges a sonné pour Bernadette et son fils Damien. C’est au coeur de ses 12 hectares de vignes, situés au nord-est de la Ville, que Bernadette Gil passe actuellement la totalité de ses journées. Une période importante pour cette viticultrice passionnée par ses vignes.
La culture de la vigne est bien souvent une histoire de famille. Bernadette Gil ne fait pas exception. Pour ne pas voir disparaître le patrimoine de ses parents, ajouté à celui de son mari, elle a, toute sa vie durant, travaillé la vigne. Et elle souhaite transmettre cet héritage familial à l’un de ses deux fils, Damien, avec lequel, elle travaille afin de continuer à faire fructifier l’oeuvre de toute une vie et plus encore, celle de plusieurs générations.
Bernadette est née, il y a 60 ans tout juste, d’une maman agathoise et d’un papa marseillanais pêcheur et viticulteur. De son enfance, passée entre les vignes de Marseillan et la mer au Grau d’Agde, elle garde des souvenirs joyeux de ses étés à la plage et de ses automnes à « la campagne », au milieu des grappes de raisin. C’est là, que nous l’avons retrouvée, sous un soleil automnal radieux ; elle nous a accordé un peu de son temps si précieux, surtout en cette période de vendanges.
Depuis 1979, Bernadette et son mari Didier exploitent les terres familiales situées sur la route de Pomérols. Aujourd’hui, Didier ne travaille plus la terre pour raison de santé, c’est donc leur fils, Damien, qui prend la relève. François, leur ouvrier agricole est là pour leur prêter main forte le temps des vendanges mais également, lors de la période de la taille.
L’oeuvre de toute une vie et celle de plusieurs générations
La famille Gil fait partie des 350 coopérateurs des Caves Richemer où elle livre l’intégralité de sa production. Bernadette est très impliquée dans la vie de la cave. Elle y est administratrice et a longtemps été secrétaire du conseil d’administration. C’est dire si aujourd’hui, elle est fière du nouveau site de production. « Depuis le temps que l’on travaille sur ce projet, c’est une réelle joie de voir enfin le site en fonction. Il y a eu des petits couacs au début, normal pour un nouvel outil de cette envergure, mais dans l’ensemble, cela s’est bien passé. Côté production, on est sur une année moyenne, en
termes de quantité. Le manque d’eau, durant le printemps et l’été, n’a pas permis au raisin de se développer correctement, on retrouve de belles grappes sur certains pieds, mais rien sur d’autres. ». Ce sont les incertitudes du métier d’agriculteur.
Tous les jeudis, Bernadette s’octroie une petite escapade à vélo avec ses amis, les anciens Lou Baroulaïres, maintenant adhérents de la MJC. Une petite bouffée de liberté bienvenue au milieu des semaines de travail. Et quand on lui parle de la retraite, on comprend que ce n’est pas demain la veille, et que Bernadette restera encore un bon bout de temps aux côtés de son fils à cultiver ce raisin qui nous ravit les papilles.