MONTPELLIER - Insécurité : Pour Jean-Michel WEISS l’action de la police municipale est à prendre en compte et elle doit être renforcée !
Insécurité à Montpellier : l’action de la police municipale est à prendre en compte…
Insécurité à Montpellier : l’action de la police municipale est à prendre en compte et elle doit être renforcée !
Jean-Michel WEISS, Secrétaire Général de la Fédération Autonome de la Police Municipale Hérault-Gard, revient sur les problèmes d’insécurité à Montpellier.
Force est de constater que la délinquance s’est installée au cœur de la capitale départementale, et ce n’est pas nouveau. Il y a urgence à agir.
Des mesures simples sont pourtant possibles et nécessaires. Elles permettraient de soulager les services de police de l’Etat, de renforcer la collaboration entre la police nationale et la police municipale.
Toutes ces mesures ont été communiquées aux services du Ministère de l’Intérieur, et dernièrement aux rédacteurs du Livre Blanc sur la Sécurité et notamment le Préfet Philippe GALLI.
En voilà quelques-unes, concernant les policiers municipaux et les gardes-champêtres :
- Etendre le relevé d’identité à l’ensemble des infractions pénales relevant des compétences de la police municipale et des gardes champêtres, y compris celles qu’ils ne peuvent pas verbaliser par procès-verbal, et notamment lors des interpellations en flagrant délit.
- Relever l’ensemble des infractions aux arrêtés de police du maire (consommation d’alcool sur la voie publique, consommation de bonbonnes de protoxyde d’azote, …. ) par la voie du PVe, et rendre le montant de ces amendes plus dissuasif. ▪ Simplification du traitement des procédures judiciaires.
- Elargir les compétences en matière contraventionnelle lors d’infractions liées à l’alcoolémie.
- Les autoriser à sanctionner les ivresses publiques et manifestes.
- Leur permettre d’accéder directement aux fichiers des véhicules volés, des personnes recherchées, et au fichier des véhicules assurés.
- Encourager et faciliter les mutualisations des services de police municipale.
- Fusionner les cadres d’emplois des gardes-champêtres avec celui des agents de police municipale.
- Mise en place d’un partenariat police municipale – procureur de la République.
Pour autant, la FA-FPT n'est pas favorable à l’évolution de la qualité judiciaire (APJ ou OPJ), des policiers municipaux. Par contre, elle réclame d’une part un dépoussiérage de la lisibilité de nos compétences et elle est favorable à l’obtention de blocs de compétences spécifiques liés à nos missions de proximité, à l'instar de l’octroi aux chefs des services de police municipale de prescrire des mises en fourrière (en 2003).
Il profite de cette occasion pour préciser que la FA-FPT souhaite pouvoir traiter également le volet des retraites, des salaires, du social et du régime indemnitaire des gardes-champêtres et des policiers municipaux (toutes catégories confondues) qui restent notre principale priorité.
Jean-Michel WEISS a saisi les parlementaires de l’Hérault et le maire de Montpellier qui vont prochainement rencontrer le Ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN. Il souhaite que les élus puissent remettre au Ministre le cahier revendicatif de la FA-FPT en matière de police municipale.
Ce document présente un panel de solutions en matière de sécurité publique qui pourraient rapidement être efficaces, sans pour autant remettre en cause les missions régaliennes de l’Etat et l’équilibre nécessaire entre les forces de police de l’Etat et les polices municipales.
Pour finir, la FA-FPT attend avec beaucoup d’intérêt les mesures expérimentales concernant l’augmentation des compétences des polices municipales annoncée par le Premier Ministre lors de son dernier déplacement à Nice fin juillet. Elle espère être pleinement associée à cette réflexion.