MONTPELLIER - Rapprocher science et politique pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires ?
Ce jeudi 4 février de 10h à 16h30, l’Université de Montpellier et ses partenaires…
Ce jeudi 4 février de 10h à 16h30, l’Université de Montpellier et ses partenaires de l’I-SITE MUSE (Cirad, INRAE, IRD) organisent une journée de réflexion visant à rapprocher science et politique pour accélérer la transformation des systèmes alimentaires en vue du prochain Sommet des Nations Unies. Cet événement en ligne accueillera près de 600 participants. Il est parrainé par les ministères français de l’Europe et des Affaires Étrangères, de l’Agriculture et de l’Alimentation et de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, organisé avec l’appui d’Agropolis International et de l’Agence Française de Développement, et en partenariat avec le CGIAR.
Rassemblant acteurs scientifiques et politiques des cinq continents, dont des ministres de plusieurs pays et des directeurs d’organisations internationales, cet évènement stimulera le dialogue sur les moyens de renforcer les liens science-politique en vue du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires et au-delà.
Une urgente et profonde transformation des systèmes alimentaires est nécessaire
Un demi-siècle d’innovations techniques a abouti à des résultats quantitatifs très positifs en termes de production et de disponibilité alimentaires. En revanche, cela pêche du côté de la qualité des régimes alimentaires et son impact sur la santé ; de l’empreinte environnementale des systèmes alimentaires ; de l’équité en termes d’accès à l’alimentation, de répartition de la valeur ajoutée au sein des filières et de structures de pouvoir ; sans compter l’émergence de nouveaux risques, en particulier sanitaires.
Pourtant, par nature multifonctionnels, les systèmes alimentaires constituent tout à la fois un point d’entrée possible et un puissant levier pour de nombreux objectifs du développement durable. Ils sont en effet à l’intersection de l’approvisionnement en aliments sains, nutritifs et accessibles ; de la préservation des ressources naturelles et des écosystèmes ; et de la génération de ressources, de valeur ajoutée et d’emplois.
Il est donc nécessaire et urgent de revoir en profondeur la façon dont les systèmes alimentaires sont conçus, financés, gérés et régulés. Il faut réviser la manière dont leurs performances sont évaluées, pour relever le défi d’une évolution nécessaire vers des performances accrues en termes sociaux, économiques et environnementaux et en matière de résilience face aux défis globaux. Tous les acteurs sont concernés, qu’ils soient politiques, scientifiques, économiques ou de la société civile. C’est l’objet du prochain Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires prévu en septembre 2021 à New-York.