Droit

Nouveau Régime pour Mirabel

Le nouveau régime de l'Hôtel de Ville nous invite à garder la ligne mais…

Le nouveau régime de l’Hôtel de Ville nous invite à garder la ligne mais n’a rien à voir avec une quelconque cure d ‘amaigrissement.
La seule ligne autorisée est une ligne de conduite calquée sur l’idéologie d’un homme à la posture d’un régent dictatorial qui ne souffre ni opposition, ni contrôle.

Il n’y a plus de demi-mesure et les décisions n’ont même plus de connotations politiciennes, elles apparaissent désormais systématiques à quiconque « ose » contrevenir à une pensée  «  officielle »  que l’on rêverait d’imposer à tous.  
 
Après l’éviction d’Helene Pascual, l’ex-directrice salariée du syndicat d’initiative, qui ne peut s’interpréter que comme un délit d’opinion.

Après le retrait de délégation à Henri Couquet, quelques mois à peine après sa nomination pour délit « d’expression », sans même que l’on ai constaté une once de désolidarisation.

Voici venu le tour d’Hélène Alart, déléguée syndicale et cadre territoriale, pressée de faire valoir ses droits à la retraite pour avoir :  Oh ..  crime suprême de lèse majesté, oser manifester une préférence pour un candidat autre que le premier magistrat !
Encore un autre délit d’opinion !

Et Gilles D’ettore de «  regretter  » que cette déléguée syndicale ne  ce soit pas mise en disponibilité durant la campagne électorale.

Quelle belle blague quand on sait qu’en 2002 c’est son propre directeur général des services adjoint et quelques agents des services municipaux qui participèrent à une liste électorale que  tous les observateurs ont qualifiée d’opportune pour l’échec de son principal opposant ! 

Quel toupet ! Quand on sait ce que sont devenus ses colistiers de ” fin de liste ” qui se virent récompenser, qui  d’un emploi en qualité de directeur de Golf, qui d’un autre en qualité de directeur adjoint à la SODEAL sans parler de ceux qui eurent comme distinction, outre leur compétences intrinsèques, d’être le fils ou la fille d’un de ses colistiers pour intégrer les rangs du personnel de la ville ou de l’un des satellites municipaux.

L’année 2008 n’a pas dérogé à la règle. Sa propre directrice de campagne électorale s’est vu récompensée d’un poste d’encadrement à l’Office du Tourisme, sans doute pour suppléer à la carence qu’il avait lui même créée en participant à la « mise à mort économique » de l’ Office de Tourisme Syndicat d’initiative.

Cette invitation empressée à faire valoir ses droits à la retraite à Madame Alart est sans doute l’annonce d’un nouveau renfort dans l’encadrement municipal sur la base de critères qui n’auront rien à  voir avec les seules compétences ou un régime d’amaigrissement de nos charges salariales.

Cette volonté délibérée de mettre au pas tous ceux qui ne garderaient pas la ligne…. La ligne de conduite imposée par le prince de Mirabel est devenue une méthode de gouvernance intolérable.

Les convictions de chacun, qu’elles  soient, philosophiques, syndicales ou religieuses ne devraient en aucune manière  entraver le droit fondamental au travail.
Ce sont aujourd’hui  les valeurs de notre République  qui sont entachées par celui qui devrait les mettre en exergue.

Afin que ces pratiques d’un autre âge cessent, j’en appelle au préfet de l’Hérault et au ministère de l’intérieur afin qu’ils invitent le premier magistrat à plus de pondération et d’équité dans des décisions qui m’apparaissent incompatibles avec le fonctionnement démocratique de nos institutions.

Didier DENESTEBE
Vice Président du Mouvement Démocrate de l’Hérault  

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