NUISANCES : les voisins du centre hospitalier ne supportent plus les hélicoptères
Les voisins de l'hôpital de Béziers n'en peuvent plus des survols d'hélicoptères au-dessus de…
Les voisins de l'hôpital de Béziers n'en peuvent plus des survols d'hélicoptères au-dessus de leurs maisons. Ils ont lancé une pétition et une page sur internet pour montrer leur calvaire. Trois fois par semaine, les pilotes passent très près des toits pour atteindre la nouvelle hélistation.
Les voisins de la rue Louis Serre ne supportent plus les vols d'hélicoptères au-dessus de leurs maisons. Des hélicoptères du centre hospitalier de Béziers, qui atterrissent sur la nouvelle hélistation, installée sur le toit, à 60 mètres de haut. Trois vols par semaine “qui rasent nos maisons” déplore Christiane. “Ça fait 17 ans que j'habite ici, je n'ai jamais vu ça. On avait l'habitude de l'hôpital mais là, les hélicoptères rasent vraiment les maisons. Dans le jardin tout s'envole, les pots, les chaises. Mes chats sont terrifiés.“
“On a rien contre les hélicoptères, on sait bien qu'ils sauvent des vies. Mais il faudrait que les pilotes volent plus haut ou prennent un chemin différent !” Christiane
Odeur de kérosène et poussières dans les assiettes
Kaeita a une vue directe sur l'hélistation. Ou l'inverse : “Parfois les ouvriers (les lieux sont encore en chantier NDLR) s'accoudent à la rambarde et regardent dans mon jardin. On arrive même à discuter avec certains pilotes tellement ils volent bas.”
Dans son jardin, une grosse pierre est posée sur sa table en plastique blanc “pour ne pas qu'elle s'envole“. “Cet été, l'échelle de ma piscine s'est envolée, mes chaises, la table, tout. Les assiettes étaient remplies de poussières, et je ne vous raconte pas l'odeur de kérosène.”
“Mes enfants ont peur des hélicoptères maintenant. Quand ils arrivent, ils courent à l’intérieur de la maison.” Kaeita
Le centre hospitalier mène une étude
Le souci c'est que par forte tramontane, les pilotes ne peuvent arriver sur l'hélistation qu'en passant au-dessus des maisons, répond Marie Agnès Ulrich, directrice générale de l'hôpital de Béziers. La direction de l'hôpital explique “comprendre la situation des riverains“, mais penser en priorité “à la sécurité des pilotes et des patients qu'ils transportent.”
Pierre, voisin de Christiane et Kaeita pense lui à la sécurité du quartier : “On a peur. L'accident, un truc de travers et ils tombent dans un jardin !”
“Les pilotes ne choisissent pas par où ils passent. Ce sont des normes arrêtées par l'aviation civile.” explique Marie-Agnès Ulrich. Nous sommes en train de mener une étude en reprenant tous les vols pour voir s'il est encore possible de modifier ce plan de vol.”
Les riverains ont lancé une pétition et créé une page Facebook pour montrer ce qu'ils vivent.