Patrick Vignal devient chroniqueur : « j’ai une exclusivité sur BFM ! »

« Je suis un homme libre, mais loyal … j’ai un parler vrai, j’ai l’accent du Sud et j’ai la politique par la preuve parce que j’ai 10 ans de parlementarisme et que je suis aussi un homme de terrain, » nous confie Patrick Vignal. Ce responsable politique de l’Hérault sait mettre en avant son parcours « regardez, j’ai fait deux Lois et le nombre de parlementaires dans la Région qui ont fait deux Lois, il n’y a pas beaucoup. »

Son ADN, c’est le contact : « moi ce que j’aime, c’est être avec des gens » explique-t-il. Et par écran interposé Patrick Vignal s’impose et reste au contact. S’il a le droit de s’exprimer dans la presse écrite ou dans les radios, aujourd’hui sa maison c’est BFMTV : « j’ai une exclusivité sur BFM ! » Alors d’une certaine façon ou d’une façon certaine, son nouveau patron, c’est le milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé, propriétaire du groupe de transport maritime CMA CGM, et d’Altice Media avec sa chaîne d’info BFMTV.

« Moi, le judo m’a appris à ne pas lâcher la manche ! » Avec cette exposition média l’ex-député reste sur un sacré podium d’audience, une superbe vitrine pour préparer les prochaines rencontres électorales et il en convient. « Alors je vais être très clair, j’ai une particularité, ce matin dans le taxi, il me dit : Ah ! Vous êtes le monsieur de BFM […] Donc c’est vrai que les gens me reconnaissent à ma voix, ou alors à mes chemises fleuries. » 

Une question inévitable se pose, s’il y a une dissolution prochainement quelle sera ou quelle est déjà votre décision ? « Oui j’y retournerai pour plein de raisons. La première, parce que je n’ai pas fini mon boulot, ma Loi médiation, je veux qu’elle soit votée. La deuxième avec le maire de Marsillargues et cette circonscription qui est une plaine qui nourrit la métropole de Montpellier, j’avais bien démarré sur : comment je peux améliorer, assouplir la loi Littoral. À Montpellier, si vous voulez, je veux travailler sur les épiceries de nuit, les bars à chicha, les salons de massage qui pour certains sont des lessiveuses à drogue… Et puis la jeunesse qui roule en bas des immeubles. Quand vous avez 14 ans que vous gagnez 200 euros par jour en espèces, vous n’avez pas envie d’abandonner ce job ! » Pour Patrick Vignal, toujours dans le rythme d’un homme aux affaires, le choix est clair : « je n’ai pas tout donné à la politique, j’ai encore envie de lui donner, donc s’il y a dans huit mois une dissolution, oui je serai candidat. »

Après, les sirènes de la télévision peuvent le garder. Leader de l’audience avec des punchs Line et des analyses percutantes, on pourrait vite passer de « Liberté Égalité Brunet » à « Liberté Égalité Vignal. » Pour l’heure, sa passion du terrain, du contact avec les gens, l’invite même à penser : programmes et formats TV. Si vous aimez « Dans les yeux d’Olivier » sur France Télévision, vous adorerez peut-être « Dans les yeux de Patrick » sur BFMTV, dreadlocks en moins.