Fêtes et traditions — Pérols

Pérols, bouvine : Jean-Pierre Rico, "les animalistes écolo et gauchistes détestent la ruralité et nos traditions"

En amont de la manifestation de défense de la bouvine qui se tiendra le samedi 11 février à Montpellier, le maire de Pérols, Jean-Pierre Rico, livre son opinion à la rédaction sur ce sujet, ainsi que sur la corrida…

Jean-Pierre Rico, maire de Pérols © Virginie Moreau

Une culture ancrée dès le plus jeune âge

Interrogé à quelques jours de la manifestation sur le type d’événements accueillis sur sa commune, Jean-Pierre Rico détaille : “A Pérols, les traditions taurines sont essentiellement camarguaises. Elles comprennent bien évidemment les courses camarguaises – nous en avons programmé 17 cette année – et les lâchers de taureaux : abrivados, encierros et bandidos…”

A Pérols, la bouvine, les courses camarguaises, les toros-piscine “font partie de nos traditions. Dans nos écoles, les petits ne jouent pas aux billes mais aux taureaux et raseteurs. C’est une culture ancrée dans la ville dès le plus jeune âge, et qui contribue à l’intégration de nouveaux habitants car les petits demandent à leurs parents d’aller aux arènes voir les courses libres, les vachettes et les toros-piscine. Il y a eu beaucoup d’arrivants à Pérols : on est passé de 4 000 à 9 000 habitants ces trente dernières années. Les traditions taurines créent énormément de lien avec les nouveaux arrivants” confie le maire, qui participera “bien évidemment” à la manifestation de défense de la bouvine qui se tiendra le 11 février à Montpellier.

A propos des ardents défenseurs de la cause animale, Jean-Pierre Rico commente, outré : “on vit ici tranquillement sans rien imposer à quiconque. Il faut se déplacer pour assister aux lâchers de taureaux, aller exprès aux prés pour participer aux déjeuners aux prés et aux ferrades. Je n’arrive pas à comprendre que des animalistes écolo et gauchistes détestent la ruralité et nos traditions. Ce sont des bobos des villes ; ils ne supportent pas les autres et veulent leur interdire de vivre normalement !

Sur le dossier plus sensible de la corrida…

“Aficionado convaincu”, le maire Jean-Pierre Rico, rappelle : “A Pérols, il y a eu de très nombreuses corridas de prestige depuis que les arènes existent. Cela fait partie des traditions taurines, tout comme la course landaise”. Il dit apprécier cet univers fédérateur : “Dans les arènes de Nîmes, Béziers, Arles ou Alès, la corrida dure deux heures et mobilise 5 000 à 10 000 spectateurs. Parfois jusqu’à 60 000 personnes se rassemblent dans les rues pour l’ambiance conviviale qui y règne, sans même voir la corrida. La corrida crée de grands moments festifs.”

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