PEZENAS - ABATTOIR - LA MISE AU POINT DU PREFET DE L'HERAULT
Le préfet de l'Hérault fait une mise au point sur l'abattoir de Pézenas.Abattoir de…
Le préfet de l'Hérault fait une mise au point sur l'abattoir de Pézenas.
Abattoir de Pézenas
L’association L.214 a publié ce jour des images extraites de caméras cachées placées dans deux abattoirs du sud de la France, dont celui de l’Hérault situé à Pézenas. L’association présente ces images comme preuves de pratiques d’abattage défaillantes des opérateurs, sources de stress et de souffrances animales constituant des infractions à la réglementation sur la protection animale.
La plupart des vidéos sont obsolètes : le matériel présenté n’est plus utilisé ou a été adapté, les pratiques ont été améliorées et certains opérateurs ne manipulent plus d’animaux vivants depuis plusieurs mois.
Depuis le début de l’année, et sans attendre l’action de l’association L.214, la Direction Départementale de la Protection des Populations de l’Hérault (DDPP) chargée en abattoir du contrôle des règles de protection animale, environnementale et de sécurité sanitaire :
* a réalisé huit contrôles de protection animale
* a réalisé huit contrôles spécifiques à l’abattage rituel
* a imposé des mesures correctives, rapidement mises en œuvre par le responsable de l’abattoir et vérifiées par les services d’inspection de la DDPP.
Ces mesures entrent dans le plan de modernisation des matériels et de constante amélioration des pratiques d’abattage dans le respect du bien-être animale.
Ainsi, les services de l’Etat mettent en œuvre les actions du plan national abattoir demandées par le Ministre de l’Agriculture. Le directeur du site, sous la responsabilité duquel se déroule l’abattage, mène une démarche d’amélioration continue des pratiques, dans l’intérêt des animaux, des consommateurs et des éleveurs. De plus, le stress et la maltraitance ont des conséquences notables sur la qualité organoleptique des viandes et entraînent une dépréciation commerciale.
Enfin, la DDPP rappelle la visite inopinée de la commission d’enquête parlementaire du 17 mai 2016, qui n'a relevé aucune anomalie notable.
La sélection des images opérée par l’association L.214 offre une vision globalement déformée et périmée des pratiques d’abattage à Pézenas et de l’action de contrôle des personnels de l’Etat.