Droit

PEZENAS - La conscience d'un hommage face à l'ubérisation des aspirants élus

Le Mardi 13 Juin 2017 était la date d'un triste anniversaire : il y…

Le Mardi 13 Juin 2017 était la date d'un triste anniversaire : il y a un an jour pour jour disparaissait le couple de policiers Jean-Baptiste SALVAING (originaire de Pézenas) et Jessica SCHNEIDER, tous deux froidement assassinés devant leur enfant de 3 ans par un islamiste lors de l'attaque / attentat de Magnanville à leur domicile.

Une cérémonie d'hommage et de recueillement a été donnée le jour même à Pézenas devant près de 200 personnes, élus et médias.

Igor KUREK, qui fut candidat à l'élection législative de la 7° Circonscription (#Circo3407) avait fait le déplacement avec des membres du Bureau Politique du RPF (mais avant tout présents comme citoyens et compatriotes) et le député battu de la circonscription, le PS Sébastien DENAJA était également présent alors que politiquement plus rien ne l'y obligeait.

Il a préféré faire passer l'humain avant l'intéressement politique et nous ne pouvons que l'en remercier au moment où de nombreux députés de Gauche, du Centre et de la Droite disparaissent dans leurs cartons de l'Assemblée Nationale ou oublient carrément ceux qui militaient pour eux depuis des années.

Cet événement devait réunir au delà des appartenances politiques et des querelles électorales mais force est de constater :

où était Laurence Magne, qui n'a déjà pas pris la peine de répondre aux journalistes le Dimanche soir de sa cuisante défaite, où était Luc Vidal, son suppléant piscénois depuis trois ans qui s'est dépêché de récupérer l'hommage sur les réseaux sociaux et surtout :

où étaient les deux fantômes qualifiés pour le second tour, le parachuté de la République en Marche Christophe Euzet et la frontiste de circonstance Myriam Roques ?

Ceux que ni Pézenas ni les autres communes de la circonscription ne verront plus pendant cinq ans ?

Nous aurions préféré ne pas avoir à le rappeler après le beau geste (qui ne ramène cependant pas à la vie) de donner les noms des deux policiers à une avenue à proximité de la Gendarmerie mais il fallait le faire.

Il fallait le faire car on n'uberise pas la douleur d'une nation et d'un village quand c'est un « enfant du pays » qui disparaît.

Mais comme aurait pu le dire Molière si ce dernier était toujours parmi nous :

« Ah ! Monsieur, c'est un spectre : je le reconnais (en campagne) au march(-é) »

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