Droit

PEZENAS - L’HOPITAL PUBLIC EST MALADE NON AUX SUPPRESSIONS DE POSTES

L’HOPITAL PUBLIC EST MALADE NON AUX SUPPRESSIONS DE POSTES Lors d’une instance, la directrice  a…

L’HOPITAL PUBLIC EST MALADE NON AUX SUPPRESSIONS DE POSTES

Lors d’une instance, la directrice  a annoncé aux élus(es) un déficit de 500.000€.

Celui-ci  va entrainer des restrictions budgétaires qui vont se porter sur le personnel et l’hôtellerie.                                           Les conséquences vont être :                                                                                                        
– suppressions de personnel de catégorie C (AS,ASH)                                                
– moins d’aide-soignant, plus d’agents de service hospitaliers                                                                                              
– les CAE dans les soins faisant fonction d’ASH,                                                          
– les ASH dans les soins                                                                                                    
– baisse du pool de remplacement                                                                                
– baisse des postes en EPHAD                                                                                                             

Nous avons une IDE en EPHAD la nuit pour 7 services. Demain, la direction souhaite mettre en place une convention avec d’autres EPHAD. L’IDE pourra être sollicité, selon les demandes dans d’autres établissements.

Pour la direction cette nouvelle réorganisation de travail va :                                                          

– recentrer les équipes de soins  auprès des résidents,                                                                      
– dans un souci de solidarité les équipes vont travailler par bloc,                                             

Nous ne pouvons pas être d’accord. Le personnel n’est pas responsable du déficit, ni les résidents qui paient de plus en plus cher leur prix de journée.                     

Un service public n’est pas là pour faire des bénéfices et de la rentabilité.                              

Comment la direction peut oser dire qu’en supprimant des postes nous allons avoir une qualité de soins ?  

Comment la direction peut-elle proposer une réorganisation de travail minutée aux soignants où il n’y a pas de place pour l’imprévu ? (chute, décès, fin de vie, …) tant de temps par résident, pas plus. Sommes-nous dans un supermarché en train d’aligner des boites de conserves ? Est-ce humain ?
Demain, nous soignants, travaillerons à la chaîne.                                                                                 

CECI EST INACCEPTABLE

De plus, où est la reconnaissance de notre qualification ?

Où est la valorisation de ce personnel ?

Aussi face à ces problèmes, à toute cette mise en place d’une dégradation de travail dans l’établissement et la fonction publique hospitalière, nous vous demandons de venir nombreux nous soutenir à la conférence de presse

VENDREDI 28 FEVRIER à 14H30
SALLE BONNAFOUS, RUE MASSILLON à Pézenas

syndicat-cgt@hopital-pezenas.fr

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