Politique de l’eau dans l’Hérault : Réunion du comité stratégique
Politique de l’eau dans l’Hérault : Réunion du comité stratégique de la Mission Interservices de…
Politique de l’eau dans l’Hérault :
Réunion du comité stratégique de la Mission Interservices de l’Eau (MISE)
Le préfet de l’Hérault a réuni ce jour le comité stratégique de la MISE[1], associant les services de l’Etat et les établissements publics de l’Etat, les procureurs de la République de Montpellier et de Béziers. Cette rencontre a permis de dresser un bilan 2010 – 2012 de l’action de l’Etat et de fixer les orientations stratégiques de la politique de l’eau pour les prochaines années.
Un bilan 2010/2012 positif pour la préservation des milieux aquatiques
· 100% des stations d’épuration sont conformes à la directive sur les normes de rejets.
· 8 ouvrages permettant la continuité écologique des cours d’eau sont réalisés et 14 sont en cours sur un total de 23 discontinuités recensées comme prioritaires.
· 52% des captages d’eau potable, soit 85% des volumes distribués, sont protégés par la mise en place de périmètre de protection instauré par déclaration d’utilité publique
· les programmes d’actions de 11 des 14 captages prioritaires d’eau potable sont engagés pour une meilleure protection vis à vis des pollutions chimiques
· en 2012, 51 PV ont été dressés par la police de l’eau.
Des orientations fortes pour une gestion optimisée, économe et partagée des ressources en eau
· Mieux gérer et partager la ressource en eau, c’est à dire optimiser la gestion quantitative avant la recherche de nouvelles ressources mobilisables. La perte en eau des réseaux « eau potable » et « irrigation » représente dans l’Hérault au moins 20M de m3/an. 280M de m3 sont prélevés annuellement pour l’ensemble des usages. Et l'estimation des besoins supplémentaires dus à l'accroissement de la population d'ici 2030 sont de 14M m3/an.
· Assurer un débit garantissant la vie aquatique à l'aval des prélèvements en rivière.
· Améliorer la connaissance par la poursuite des études quantitatives et qualitatives des ressources en eau pour comprendre et rendre objectives les décisions de partage.
· Organiser la concertation avec l’ensemble des usagers de l’eau (collectivités, agriculteurs, professionnels…) au sein des commissions locales de l'eau.
· Mieux contrôler pour être plus dissuasif en priorisant les cibles du plan de contrôle vers les activités potentiellement polluantes et les prélèvements illicites
· Harmoniser les procédures de sanction administratives et pénales de police de l’eau pour renforcer la lisibilité et l’efficacité de l’action de l’Etat.