Droit

Pourquoi doit on s'entêter dans les voies sans issues ?

Le principe d'une bonne éducation de progrès est d'enrichir ses enfants de l'expérience acquise…

Le principe d’une bonne éducation de progrès est d’enrichir ses enfants de l’expérience acquise par le vécu de leurs parents.
C’est à cette condition évidente que l’on peut éviter les errements et les mauvais choix.

Le caractère irréversible de certaines de ces erreurs doit, aujourd’hui, nous imposer la plus grande des prudences.

Le PIG de l’Ecopole de la Vallasse de Montblanc pose d’énormes risques notamment pour la nappe astienne.
Je ne suis pas superstitieux de nature mais il est des coïncidences qui m’interpellent.

Le jour de LA JOURNEE MONDIALE DE L’EAU, le 22 mars, je signalait sur ce site la
Prescription de la révision simplifié du PLU par arrêté préfectoral.

Autre fait significatif :
Du 1° au 7 avril SEMAINE DU DEVELOPPEMENT DURABLE.

D’un côté on informe, on éduque, bref en théorie il faut changer nos
mauvaises habitudes individuelles et collectives mais d’un autre on
continue à proposer des solutions inadaptées et non-conformes aux
exigences européennes.

Comment interpréter cela ?

Je vous propose simplement un exemple qui concerne actuellement le centre d’enfouissement de la Glacière à Villeneuve-Loubet.

Voir lien ci-après pour information :
http://adev06.free.fr/archives/2005/Historique_final.pdf

Nice Matin a publié un article en date du 23 mars 2009, très instructif
sur le risque que nous encourons en faisant une « confiance aveugle »
aux sociétés industrielles.
ci-dessous, l’article :
« Du poison dans les sols. En contrebas de la décharge de la Glacière 
à Villeneuve-Loubet. A une centaine de mètres de la station de pompage
de l’eau de ville des Ferrayonnes (desservant Villeneuve et une partie
de Cagnes).

Une pollution constatée de manière continue en juillet et août dernier. Sans que l’information ne sorte jamais des bureaux administratifs. Sans qu’aucune alerte ne soit déclenchée. Cette information a, pourtant, une réalité scientifique.

Dans son pré-rapport n°2 du 15 janvier 2009 pour le tribunal
administratif, le cabinet d’expertises de la rue Parmentier à Nice
indique : « Une teneur élevée en arsenic a été détectée dans le
piézomètre 4.2 (zone située à l’aval du débouché du vallon de la
Glacière, ndlr) à l’état initial en avril 2008, puis de façon permanente en juillet et août 2008. Après les fortes précipitatoins d’octobre 2008, la teneur en arsenic est redevenue normale (<5). » « C’est criminel »

Les relevés effectués entre le 1er juillet et le 18 août 2008 – dans ce
qui devrait être le périmètre de protection rapprochée de la station de
pompage – oscillent entre 24 et 38 microgrammes par litre (soit près de
trois fois plus que la normale).

Dans son rapport, le cabinet spécialisé conclut :
« Ces résultats permettent aux experts de confirmer que la nappe
alluviale du Mardaric a temporairement été contaminée par de l’arsenic.
La ” source ” identifiée d’arsenic dans les bassins versants sous
l’influence desquels se trouve le piézomètre 4.2 est constituée, sans
contestation possible, par les lixiviats ».

Sans contestation possible. Les experts désignent nommément la décharge
de la Glacière comme cause de cette pollution des sols. Le « lixiviat »
est, en effet, le “jus” issu des décharges, un liquide généré par la
fermentation des déchets.

Quel peut être l’impact de cette pollution sur l’environnement ? Sur la
santé des riverains ? Nul ne se risque aujourd’hui à s’aventurer sur ce
terrain (voir encadré). Et le cabinet d’expertises se dit « non
habilité » à communiquer avec la presse.

Les analyses sur l’eau de consommation, réalisées par la DDASS, n’ont, quant à elles, pas relevé de présence d’arsenic.

Mais, cela ne suffit pas à rassurer les représentants des associations
de protection de l’environnement, « effarées » qu’aucune alerte n’ait
été déclenchée à la découverte de cette pollution. « On est en présence d’un gros dysfonctionnement de la décharge et rien ne se passe »,
s’emporte Serge Jover, de l’association ADEV. « C’est quand même
inquiétant, de l’arsenic à proximité de la station de pompage pour
l’eau de ville. On demande, une nouvelle fois, la suspension immédiate
de l’exploitation ».

Pour Louisette Chiapello, de l’association Lei Granouïe, « c’est la
confirmation de ce que nous clamons depuis des années ». « On n’a pas
tenu compte de la nature du terrain.
On a décrété que le sol est imperméable alors qu’il est faillé »,
s’enflamme la présidente associative. « C’est criminel d’avoir autorisé
une exploitation ici ».

1. Près de 330 000 tonnes de déchets par an (provenant notamment de
l’ouest du département et de Menton) sont déversées dans le centre
d’enfouissement de la Glacière.
2. La décharge de la Glacière est exploitée par Sud-Est Assainissement, groupe Veolia. »

A vous de juger………..

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