Première élection et premiers pas pour François Commeinhes au Sénat.

Première élection et premiers pas pour François Commeinhes au Sénat.

Certes, la campagne électorale a été belle. Tant de kilomètres parcourus, tant de rencontres… «  Se replonger l’Hérault de villes en villages renforce encore plus l’envie de se battre pour ce territoire. J’ai pu saisir auprès des élus cette volonté forte de maintenir l’action publique locale mais aussi cette peur face au retrait toujours plus patent de l’Etat » témoigne ainsi  un François Commeinhes qui n’aura pas le temps de s’appesantir sur sa victoire. A peine le scrutin terminé, le maire de Sète embarquait effectivement pour Paris,  direction le Palais du Luxembourg !

Deux premières journées intenses, un agenda chargé et une découverte au pas de charge !  « On a beau intérioriser la chose, l’appréhender,  arpenter la salle des conférences, siéger dans l’hémicycle reste une expérience  impressionnante et émouvante. Devenir membre  de l'une des plus importantes instances politiques de ce pays confère une responsabilité certaine et un devoir d’exigence envers tous ceux qui m’ont accordé leur confiance » souligne le nouveau sénateur de l’Hérault qui rajoute : « Effectivement, c’est prenant, mais je n’oublie pas aussi ce décalage  avec la détresse d’un nombre croissant de mes administrés que je croise au quotidien en tant que maire.

Cette peur face à l’avenir, qu’il s’agisse de nos concitoyens ou de nos élus, eux aussi confrontés à tant de difficultés et d’incertitudes, je ne les oublie pas. Au contraire, elles seront au centre de mon action. J’entends faire de cette élection un mandat utile, un mandat de projets et d’action concrète pour l’Hérault »… Une méthode : «  Pour moi, ce n’est pas un seul élu qui siège au Sénat mais bien 343 communes. J’entends aussi rompre avec la logique verticale qui prévaut souvent dans ce type d’exercice parlementaire. 

Le sénateur ne doit pas être sur son Aventin et mais au contraire, au plus près des réalités du territoire. Je préfère aborder mon action dans une logique horizontale et engager une logique de coproduction législative, en direct avec les collectivités du département. Chacun pourra participer, chaque dossier pourra remonter et être défendu, tous les acteurs locaux pourront s’engager dans ce travail au Parlement. » 

Mercredi 1er octobre, c’est en compagnie de Marie-Thérèse Bruguière, sénatrice sortante non reconduite, que l’impétrant aborde l’élection du Président du Sénat. «J’ai pu constater à quel point Marie-Thérèse a su se dégager une place particulière dans cette assemblée. Il n’est pas un élu ou un cadre administratif qui n’ait manqué de lui rendre hommage.
Gérard Larcher et Jean-Claude Gaudin en autres, ont tenu à nous rencontrer pour cela. Marie-Thérèse Bruguière a su porter notre territoire et donner une image généreuse et volontariste de l’Hérault et de l’action politique, cet impératif de servir sans ce croire un instant propriétaire d’un mandat. »

Une fois Gérard Larcher élu président du Sénat, François Commeinhes a pu partager sa satisfaction : «Gérard porte en lui le Sénat, la force des territoires et saura porter, hors des contingences partisanes, la pondération et le sérieux de l’action qui doit prévaloir pour la chambre haute du parlement. »  Avec une mention spéciale pour Bruno Retailleau, élu le lendemain, président du groupe UMP du Sénat : «  J’ai apprécié les convictions et lesérieux de sa candidature. Candidat de renouvellement,  nous avons estimé, avec une grande majorité de mes collègues, qu’il était le  plus à même de porter notre groupe et de peser sur les futurs débats que le Sénat doit avoir avec ses différents interlocuteurs, notamment le gouvernement avec cette lecture de la réforme territoriale qui s’annonce. Son élection  est aussi un signe de renouvellement  patent des responsables de l’UMP.

Dans un contexte difficile,  les sénateurs ont fait ce choix, dans des débats riches et respectueux, mais surtout en toute indépendance, d’un dytique expérience et renouvellement, avec Gérard Larcher à la présidence, et Bruno Retailleau à la tête du groupe,  une logique dans laquelle une majorité de nos concitoyens peuvent se retrouver et un message d’avenir. »

Une semaine riche d’échanges, notamment avec François Baroin, nouveau sénateur de l’Aube, Fabienne Keller, ancien maire de Strasbourg, Alain Joyandet, ancien ministre et nouvel élu au Palais du Luxembourg,  les jours prochains seront marqués par la désignation des membres des commissions permanentes, des groupes de travail et délégations… autant de  jalons à poser pour porter la voix de l’Hérault au Sénat et s’engager dans un travail parlementaire au service de tous.