Faits divers

Retour en video sur ... De Mont-Ramus à Vulcaramus par Michel SABATERY

 De Mont-Ramus à Vulcaramus  Les volcans des Monts-Ramus ont fait éruption en deux fois…

 De Mont-Ramus à Vulcaramus  Les volcans des Monts-Ramus ont fait éruption en deux fois ; pour finir, il y a environ 690 000 ans, avec la coulée de lave basaltique. Coulée exploitée depuis des millénaires. C'est sous cette coulée de lave qu'a été trouvé, en 1948, un squelette humain (information de Marcel Ref, Claude Blanco, Lucien Barthélémy) ; squelette protégé de la lave en fusion par quelques dizaines de centimètres de terre.

Pour le plaisir, allez voir les orgues volcaniques dans Saint-Thibéry et allez vous promener sur le volcan dit de Saint-Claude (troisième Mont-Ramus). Dépéchez-vous, ce troisième volcan fait l'objet d'un projet de lotissement de la part de la municipalité sortante (voir vidéo sur mon blog).

Avant 1973, le volcan du Mont-Ramus dit « La tour » était l'un des fleurons de Bessan, avec le moulin sur l'Hérault. Il avait l'avantage, par rapport à son voisin, le volcan de Saint-Thibéry, de ne pas avoir été amputé par une carrière.

L'ascension du volcan de « la tour » se faisait par des sentiers qui serpentaient entre les genêts, pour arriver à un ancien moulin à vent ceinturé de pins centenaires. Un moulin où se retrouvaient parfois les adolescents des deux villages.

En 1973, l'autoroute A9, en construction, a traversé le plateau des Monts-Ramus et la plaine inondable de l'Hérault. Pour la mettre hors d'eau, il a fallu trouver des matériaux de remblai. Les responsables des ASF ont pensé à notre volcan ; celui de Saint-Thibéry étant protégé dans la partie faisant face au village.

Le maire de Bessan de l'époque a donné l'autorisation d'exploitation. La promesse lui avait été faite d'une exploitation jusqu'à mi-hauteur, pour laisser une sorte de plateforme dominant les alentours ; plateforme qui serait, promis juré par les exploitants, reboisée et aménagée pour les touristes, dès la fin des travaux de construction de l'A9.

La promesse n'a pas été tenue par les ASF qui ont exploité jusqu'en dessous du sol naturel, laissant seulement le noyau central insensible aux tirs de mines. La réhabilitation ne s'est jamais faite, et le site a servi de décharge pour ces nouveaux propriétaires, pendant une quarantaine d'années (voir vidéo sur mon blog).

J'avais demandé à plusieurs reprises, entre 1983 et 2001, aux deux maires avec qui j'ai travaillé, d'exiger la réhabilitation du site. Je n'ai jamais vu le moindre courrier allant dans ce sens. Peut-être la démarche a-t-elle était faite ! Finalement le maire en place a eu une autre idée : acheter, réhabiliter et y organiser des spectacles.

Pour le coût, achat plus réhabilitation, je ne sais rien. Pour le spectacle, je connais un peu, ayant filmé pendant deux jours. Le résultat a été très correct, compte-tenu de la difficulté, pour les cascadeurs, de s'exprimer pleinement sur un sol inadapté. A Béziers, par exemple, pour les fêtes de Caritats, l'apport d'une couche de sable permet de véritables joutes durant lesquelles les chevaliers peuvent chuter de cheval (voir vidéo sur mon blog).

L'autre problème concerne la sécurité des spectateurs : sol dérapant, donc dangereux ; rochers accrochés à une falaise qui demande à être purgée ; etc. Encore beaucoup de travail en perspective. On peut s'étonner qu'une commission de sécurité ait donné son accord, en supposant qu'on ait fait venir la dite commission pour inspecter les lieux.

Une fois le site sécurisé sérieusement, il restera à trouver le financement pour l'organisation de spectacles, à moins que la prochaine municipalité ait l'intention de louer l'endroit à un privé, comme elle l'a fait pour la guinguette du bord d'Hérault.




 

 

 
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