Salle comble pour la dernière réunion publique du SCOT à Sète
Le sigle plutôt abscons de SCOT n’a pas freiné la participation des sétois -150…
Le sigle plutôt abscons de SCOT n’a pas freiné la participation des sétois -150 personnes- à la dernière réunion publique organisée sur le territoire de Thau.
Le sujet, il est vrai, est d’importance puisqu’il s’agit d’organiser le développement du territoire pour les 20 prochaines années.
Salle comble pour la dernière réunion publique du SCOT à Sète
A Sète, le sigle plutôt abscons de SCOT n’a pas freiné la participation des sétois -150 personnes- à la dernière réunion publique organisée sur le territoire de Thau.
Le sujet, il est vrai, est d’importance puisqu’il s’agit d’organiser le développement du territoire pour les 20 prochaines années.
Un développement que le Président du Syndicat mixte François Commeinhes et les élus ont souhaité « responsable ». Autrement dit, se développer tout en préservant les ressources naturelles et agricoles du territoire, essentielles pour l’économie de la pêche et de la conchyliculture.
L’esprit de ce SCOT a d’ailleurs été explicitement approuvé par la Commission d’enquête dont les conclusions étaient au menu de la réunion publique. Les enquêteurs saluant « l’organisation du développement territorial qui respecte un scénario vertueux pour le territoire selon les critères de développement ».
Après s’être arrêtés sur les deux principales réserves émises par la Commission (une zone logistique à Poussan et l’urbanisation du site CEDEST à Balaruc les Bains), Yves Michel et les techniciens du Syndicat mixte ont procédé à un focus sur les orientations que donne le SCOT pour la ville de Sète.
Au programme de la ville centre, une urbanisation à la fois résidentielle et économique qui doit permettre de rééquilibrer le territoire et de confirmer le rôle de sa ville centre : celle-ci accueille pour l’instant 55% des emplois du territoire mais ne « pèse » plus que 35% des habitants (elle en représentait presque la moitié il y a 20 ans), alors que de nombreuses communes se sont « spécialisées » dans l’accueil résidentiel au nord du territoire.
Des explications qui ont visiblement attisé l’intérêt de l’assistance. Et dans le top dix des questions-réponses, des sujets récurrents : le développement des transports en commun, la préservation des espaces naturels ou la construction de logements.
Il a également été rappelé que le SCOT prévoyait un développement urbain et démographique très limité par rapport à ses voisins, ce qui constitue une gageure dans un contexte de pression toujours très forte dans l’Hérault.
Au final, une bonne heure d’échanges constructifs.
Pour l’approbation définitive du SCOT, il faudra attendre mi-novembre.