Salon immobilier de Montpellier - Guilhem Michel : "Nous sommes prêts pour une prochaine édition"
Alors que le report du salon de l’immobilier de mars est acté, Guilhem Michel, son organisateur, explique les conséquences de ce report pour l’économie montpelliéraine…
Compte tenu des conditions sanitaires,
le salon de l’immobilier de mars est reporté une nouvelle fois. Où en êtes-vous ?
Guilhem Michel : « Ce salon ne se fera pas. Pour tous nos exposants, que je représente, c’est un manque de visibilité. Ils ne peuvent pas rencontrer leur public pour leur montrer ce qu’ils vendent sur le territoire de la ville de Montpellier et de la métropole, et même au-delà, car les promoteurs-constructeurs naviguent sur un territoire situé entre Nîmes, Montpellier et le littoral. Nous avons appris de la Covid. Nous avons fait une édition digitale de ce salon qui a très bien marché, avec beaucoup de connexions de toute la France. Mais il y a un manque ; les gens ont besoin de se retrouver physiquement par le biais des salons. Ce salon est un secteur économique énorme pour la ville et la métropole de Montpellier.
Si on ne fait pas de salon, on ne loue pas le Corum, on ne fait pas travailler les agences locales, on ne fait pas travailler les imprimeurs, on ne fait pas travailler les hôtesses… Donc aujourd’hui, c’est un manque économique concret. Les exposants n’ont pas de tribune pour se montrer, montrer leurs maquettes, montrer ce qu’ils vont construire sur la ville… Il n’y a pas le brassage habituel sur le salon et sur la ville. Aujourd’hui, tous les acteurs immobiliers qui exposent sur mes salons me demandent quand aura lieu le prochain salon. »