Collectivités — Sète Agglopôle Méditerranée

Sète Agglopole Méditerranée : le soutien de l'Agglo avec les conchyliculteurs

La préfecture de l'Hérault a interdit la vente des coquillages de l'étang de Thau, hier vendredi 30 décembre, à la veille du réveillon du jour de l'an. Coup très dur pour les conchyliculteurs du bassin. Sète Agglopole Méditerranée leur apporte son soutien.

(Crédit visuallook/Canva)

L’arrêté préfectoral a été pris en raison de la détection d’un norovirus sur les coquillages. Sète Agglopole Méditerranée a réagi par communiqué à cette situation : “une fois encore, les professionnels se retrouvent en première ligne des exigences sanitaires drastiques imposées par la consommation de produits frais issus du milieu naturel. Les élus de Sète agglopôle méditerranée adressent tout leur soutien aux 500 professionnels de la lagune qui se voient privés de chiffre d’affaires dans une période d’activité intense“.

Une réunion sera organisée début janvier

L’Agglo annonce dans son communiqué de presse l’organisation rapide d’une réunion : “Sète agglopôle méditerranée reste pleinement mobilisée pour accompagner les professionnels et les soutenir dans cette période de crise. Une réunion de tous les acteurs sera organisée dès la semaine prochaine pour faire le point sur la situation“.

L’Agglo continue d’œuvrer à améliorer la qualité de l’eau

Sète agglopôle méditerranée a investi “des millions d’euros en faveur de l’amélioration de la qualité des eaux depuis plusieurs décennies en matière d’assainissement. Grâce à cet effort, la lagune de Thau est aujourd’hui à l’abri de tout déversement par temps sec. Elle reste soumise à des risques en cas de pluie conséquente, certaines communes ne disposant pas de réseaux séparatifs. Si des incidents ont été enregistrés au cours des pluies du 15 décembre dernier, ceux-ci sont sans commune mesure avec les déversements qui ont pu survenir par le passé. Aucune alerte n’a d’ailleurs été déclenchée suite à ces épisodes et des ouvrages comme le bassin de stockage-restitution de Marseillan ont démontré leur efficacité. Sète agglopôle méditerranée rappelle que d’importants travaux ont été engagés à travers le plan de réduction des rejets représentant un investissement de 19 millions d’euros, l’objectif étant de mettre à l’abri le milieu pour un scénario de pluie d’une intensité de deux ans. La future station d’épuration en cours de construction à Sète représentant un investissement de 65 millions d’euros permettra d’améliorer fortement encore la situation en augmentant les volumes d’eau acheminés et traités et d’éviter les impacts sur le milieu pour la même typologie de pluie“.

La difficulté concernant le norovirus

Le communiqué de l’Agglo précise que “la question du norovirus reste cependant complexe à traiter car il reste présent dans l’eau même après traitement. En 2021, Sète agglopôle méditerranée et le Syndicat mixte du bassin de Thau ont entrepris une nouvelle expérimentation à travers l’utilisation d’un nouveau biocide pour abattre la charge virale en période de crise mais celui-ci reste complexe à utiliser en milieu naturel. En parallèle, tous les partenaires SMBT, SAM, Cépralmar, DDTM, CRCM avec le soutien de l’Europe, l’Etat et la Région, s’investissent dans un réseau d’observation lagunaire pour suivre les évolutions du milieu sur le long terme et anticiper les conditions environnementales néfastes aux coquillages afin de sécuriser les productions. Une étude sur les besoins en apports en eau douce à la lagune vient également d’être lancée sous le pilotage du SMBT. Elle bénéficiera d’un accompagnement financier par le fonds d’intervention maritime“.

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Commentaires

  1. Un exemple, les produits nocifs qu’épandent impunément certains viticulteurs peu scrupuleux et qui ruissellent dans l’étang contrarient – pour ne pas dire annulent – les coûteux efforts que les communes produisent sur l’épuration de leurs eaux. La température élevée n’aide pas. L’interdiction de commercialisation des huitres en pleine période des fêtes ressemble plus à une tentative délibérée d’euthanasie de la profession qu’à une protection sanitaire des consommateurs. Ceux qui ont la trésorerie survivront aux dépens des autres, l’image des huitres locales restera sévèrement écornée. Les investissements très importants des communes dans des infrastructures sont ainsi hypocritement justifiés auprès des contribuables. C’est triste.

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