Droit

SETE - Interview du député Christophe Euzet à l'occasion d'escale à Sète

Monsieur le Député, quel est votre sentiment à l’égard d’« Escale à Sète » ?Il s’agit d’un…

Monsieur le Député, quel est votre sentiment à l’égard d’« Escale à Sète » ?

Il s’agit d’un événement majeur, magique même, qui me permet dans un cadre idyllique de retrouver tous les élus et les responsables avec lesquels je travaille toute l’année, mais qui m’autorise aussi à passer quelques jours avec les sétois dans la continuité, à déambuler dans le cœur de Sète, au cœur de sa nature profonde, le monde de la mer. Et il est rarissime que je passe une semaine sans me rendre trois jours à Paris…

Le travail parlementaire vous demande toujours beaucoup de temps ?

Oui, bien sûr, et pas seulement pour y faire des lois ! Vous avez sans doute remarqué que Sète et Agde ont été sélectionnées par le Ministère de la cohésion des territoires pour bénéficier des fonds du programme « action cœur de ville » ? Les dossiers de demande, nombreux et de qualité, ont fait l’objet d’arbitrages : de mon côté, je n’ai eu de cesse d’attirer l’attention du Ministre Jacques Mézard sur l’intérêt de ce programme pour nos villes. J’ai même déjeuné à l’Elysée pour en évoquer les enjeux et insister sur nos besoins. Nous devons être soutenus pour « rebâtir » la cohésion de nos villes. Nous avons été suivis. Excellente nouvelle.

Cela se produit-il souvent ?

Oui, bien sûr. Je suis, comme on le dit, déjà « monté au créneau » auprès des ministres Nicolas Hulot et de Stéphane Travert notamment, pour défendre les intérêts des ostréiculteurs et des viticulteurs, pour attirer l’attention sur Saipol et obtenir des engagements, afin de promouvoir les revendications des thoniers… Mon équipe est précieuse sur ce terrain. C’est un travail du quotidien et il va sans dire que la nature des relations qui s’instaurent avec les ministères et les ministres est essentielle. Leurs portes sont ouvertes et les oreilles attentives. Je m’emploie à attirer davantage encore l’attention…

Comment ?

Par des actions directement liées aux intérêts du territoire : la semaine dernière, j’ai reçu à l’Assemblée nationale le Président de la CCI de l’Hérault André Deljarry et son équipe ainsi que le Maire de Marseillan, Yves Michel, vice-Président de Sète agglopôle. Ils ont présenté aux députés leur travail du quotidien, leurs préoccupations et leurs attentes. Le 4 mai prochain, j’organiserai une opération inversée : les trois commissions de l’assemblée qui travaillent sur le littoral viendront à Vias pour y chercher des solutions concrètes et durables avec les élus, les services de l’Etat mais aussi des acteurs locaux. A la fin du mois de mai, nous renouvellerons l’opération pour évoquer la question viticole, à Bessan… En attendant l’évocation de la laïcité et de la cohésion qui me préoccupe beaucoup. Là encore, les gens qui m’entourent sur la circonscription ont un rôle essentiel.

Et avec tout cela il vous reste du temps pour travailler les lois ?

Je le trouve! Je prendrai la parole mardi en fin de journée à la tribune de l’hémicycle sur le projet de préservation des intérêts de nos entreprises, la loi dite « secret des affaires ». L’assemblée m’a par ailleurs fait l’honneur de me charger de travailler avec Cédric Villani, le mathématicien, sur la réforme des modes de scrutins. Je préside la mission  et c’est, compte tenu de ses enjeux, une grande responsabilité. Il nous faut réussir ce changement qui est beaucoup plus important qu’on ne veut le dire. Je présiderai enfin le mercredi 11 un colloque à l’Assemblée sur l’état d’urgence, qui continue à nous préoccuper comme vous l’imaginez…

Pas de temps pour la politique dans tout ça alors ?

Au contraire. La politique est le fil conducteur. Nos actions sont guidées par nos choix. Beaucoup de gens veulent nous suivre sur la voie de la réforme tracée par le chef de l’Etat et nous sommes en train de structurer le mouvement sur l’ensemble de la circonscription. Des comités locaux se mettent en place un peu partout sur le territoire dont je suis l’élu. Ce sont les  réformistes de vingt-deux communes qui se mettent progressivement en action. Il nous faut canaliser ces énergies qui ont assurément de beaux jours devant elles. Des jeunes, des nouveaux venus, des sympathisants plus anciens veulent donner un nouveau souffle à notre action. Ils sont les bienvenus. Il leur faut apprendre à associer la fougue du vent nouveau et le sens des responsabilités. Nous avons du boulot sur la planche…

Une escale sur la 7 donc, mais pas d’escale à Sète alors ?

On n’a pas l’occasion de voir l’Hermione tous les jours. Pas davantage que l’ensemble des bâtiments qui mouillent dans le port de Sète pour la semaine… le week-end pascal sera donc consacré à une visite de ces joyaux en famille. En prenant le temps ! Celui d’une belle escale à Sète.

 

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