Sète, interview : Olivier de Benoist, "J'interprète un con"

 © Fabienne Rappeneau

Le 17 février, l’humoriste apprendra aux femmes les secrets d’une éducation réussie. Père de 4 enfants dans le spectacle Le Petit Dernier, il souhaite transmettre au public son expérience de père. Dans le cadre de sa prochaine date à Sète, l’humoriste aborde avec la rédaction son parcours, son lien avec la ville de Sète, et bien sûr son nouveau spectacle.

Olivier de Benoist : “J’ai d’abord fait des études de droit, car je voulais devenir avocat. J’ai également fait de la magie et puis j’ai enfin fini par faire de l’humour. J’ai participé à l’émission “On n’demande qu’à en rire” qui a bien marché, où j’ai fait beaucoup de sketchs. À partir de là, les choses se sont enchaînées et je suis devenue humoriste.“

Olivier de Benoist : “Je pense que le droit ne m’a jamais passionné. Au départ, j’ai fait du droit parce que je ne savais pas quoi faire, comme 95 % des lycéens. On se construit avec le temps. Au moment où j’ai eu l’opportunité de faire du spectacle, j’ai compris que c’était ce que je voulais faire plus tard.“

Olivier de Benoist : “J’interprète un personnage de con. Après avoir beaucoup parlé de ma famille, ma belle-mère et ma femme, c’est un spectacle où je dis tout. Je parle de mes 4 enfants et de mon expérience de père. Les pères modernes qui s’occupent de plus en plus de leurs enfants, ça fait rire. C’est un sujet qui est partagé par beaucoup de gens et qui est populaire.“

Olivier de Benoist : “J’ai déjà joué à Sète il y a quatre ans. J’ai été bercé par Georges Brassens avec mon père. Sète est pour moi une très belle ville, et celle de Brassens. Lors de ma dernière date, j’étais ravi d’être aux côtés du Lyons Club. L’ambiance était géniale, le théâtre à l’italienne est très beau. Je suis content de revenir.“

Olivier de Benoist : “Je leur dirais de venir. On n’a jamais eu autant besoin de rire. Nous avons vécu la période Covid où pendant deux ans nous ne pouvions pas sortir. C’est un spectacle qui parle à tout le monde, populaire et pas vulgaire. Venez !”