Collectivités — Sète

Sète : la Ville investit pour la jeunesse et la culture, les explications du maire

La rédaction a rencontré François Commeinhes, le maire de Sète pour exposer ses projets pour la ville. Echanges autour de la jeunesse et de la culture.

Le maire a placé la jeunesse « au cœur de ce mandat. Et au-delà des aménagements réalisés dans les écoles, nous enrichissons l’offre en leur direction. C’est notre engagement que l’État a reconnu en nous attribuant en 2021 le label Cité éducative. Ce label d’excellence qui s’accompagne d’une subvention d’un million d’euros sur trois ans va nous permettre de renforcer et de développer les actions que nous menons pour la jeunesse comme la lutte contre le décrochage scolaire, l’accompagnement des enfants en situation de handicap, l’éveil à l’art… »

La cité Educative

23 nouvelles actions vont ainsi être engagées sur les trois années qui viennent. François Commeinhes explique que « certaines ont déjà été lancées. C’est le cas de la Class’A Manitas qui propose aux enfants de l’école Arago d’être initiés à la pratique instrumentale grâce au conservatoire de musique intercommunal ; des clubs Coup de pouce langage ; d’un programme de sensibilisation aux dangers des écrans ou encore de l’Agora des sports. En 2022, verront de plus le jour : une classe passerelle, une classe à horaires aménagés musique, l’ouverture d’une unité externalisée ITEP pour favoriser l’accueil des enfants porteurs de handicaps. »

455 000€ investis dans la rénovation des écoles

« 455 000 euros, c’est le budget que met la ville chaque année pour la rénovation de ses écoles, car favoriser l’éducation passe nécessairement par l’amélioration des conditions d’enseignement dans les établissements. C’est une mission que la Ville mène à bien dans ses écoles tout au long de l’année. On peut notamment citer la rénovation et la désimperméabilisation des cours d’école, des réfections de toitures, des travaux de mise en accessibilité, l’installation d’alarmes anti-intrusions et de la climatisation dans au moins une grande salle de chaque école. » À cela s’ajoutent les grands travaux structurants, tels que la requalification globale de l’école Anatole France, pour un budget de 4 200 000 euros HT au total. Des aménagements d’envergure auxquels il faut ajouter les nombreux travaux de peinture, de nettoyage et de réparation du mobilier ou des plafonds, lors de chaque vacance scolaire. Au total, environ 180 à 200 chantiers sont effectués en régie, chaque année par les services municipaux.

Et pour la culture

Pendant la crise et les confinements, la mairie a été au plus proche de l’ensemble des secteurs d’activités, cherchant des solutions adaptées. Pour les artistes, François Commeinhes a rappelé « nous ne pouvions pas les subventionner, alors nous leur avons acheté des œuvres. D’ailleurs nous avons fait une exposition à la Chapelle avec ces achats. C’était notre manière à nous de les accompagner ».

Les travaux du projet de la Villa Salis doivent être lancés cette année. C’est un projet d’accueil d’artistes en résidence, reposant sur deux niveaux : « un accueil d’artistes nationaux et internationaux en partenariat avec les établissements culturels du territoire et les festivals permettant la circulation entre les lieux et les artistes. Et un lieu de rencontres et d’échanges artistiques d’artistes, d’intellectuels, d’artisans, de créateurs, d’acteurs économiques pour créer et réfléchir en lien avec les problématiques traversant notre société », détaille le maire.

Une rencontre avec les artistes des ateliers Victor Hugo a eu lieu fin janvier pour échanger avec eux, et en février, ils ont transmis leurs besoins et leurs souhaits pour de nouveaux lieux. François Commeinhes explique qu’un « travail est en cours pour accueillir ces artistes dans des lieux adaptés. Nous avons trouvé tous les mètres carrés nécessaires pour leur faire des propositions dans la première quinzaine du mois de mars pour un déménagement par la suite. Nous avons bien en tête l’importance des espaces collectifs qui sont des atouts pour le partage et les « fertilisations » des idées. Et le projet d’implanter une structure d’enseignement et de formation professionnelle en plein cœur de Ville après cet espace artistique est aussi une façon de favoriser la connaissance, mais aussi la dynamique de ce quartier avec tous ces jeunes. »

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