SETE - L’Hôpital public est en phase terminal, sans personne à son chevet !

08h45 débute l’histoire commune d’un citoyen français résidant à Courniou épisodiquement et qui se sentant mal, avec un oedème à l'oeil et des difficultés respiratoires, prend le chemin de l’hôpital de Saint- Pons-de-Tomières un jour férié afin d’y trouver un médecin de garde.

Quoi de plus naturel de penser être mieux soigné à l’hôpital plutôt que chez soi. Arrivé à l’hôpital à 09h15 après 8 minutes de trajet pour apprendre qu’il n’y pas de médecin de garde, il faut impérativement appeler le 15 pour avoir un médecin.

Ayant oublié mon téléphone, une infirmière sympa me fait le 15 de son téléphone, après deux appels, car la standardiste avait un souci de téléphone, je l’entendais , mais elle ne m’entendait pas, elle finit par me passer un médecin qui me demande de… rentrer chez moi, car il lui est impossible d’avoir le médecin de garde, il me demande de refaire le 15 de chez moi.. .

Je rentre donc pour y appeler le 15 et 20 minutes plus tard le médecin est arrivé, escortée d’un pompier. Je leur fais part de mon épopée, le pompier et la toubib ne sont pas étonnés puisque la plateforme est privée et se trouve à Montpellier, de ce fait les personnes ne sont pas de la région, ce qui est un comble, on ne se déplace pas facilement dans les hauts cantons et on peut facilement perdre 30 ou 40 minutes pour un trajet inter-village. Alors que le médecin me faisait une injection de cortisone, le pompier reçoit un appel pour un infarctus délai du voyage 45 minutes… Je salue le travail de ce toubib généraliste qui fait ses gardes en milieu rural ainsi que les pompiers qui font en tous temps et heures un travail remarquable.

Jean-Luc Grégoire