Faits divers

SETE - Pour des conditions de vie plus décentes !

 Suite aux diverses expulsions des squats de l’avenue Martelli, et plus particulièrement du transfert…

 

Suite aux diverses expulsions des squats de l’avenue Martelli, et plus particulièrement du transfert de familles Roms vers un «village de transition», au bout  de cette même avenue, à la toute extrémité de la Ville donc, la LDH (ligue des droits de l’Homme) de Sète tient à dénoncer tant les rumeurs sur les conditions matérielles de ce relogement que celles et ceux qui veulent, une fois de plus, faire des Roms les boucs émissaires des problèmes économiques et sociaux qui touchent notre ville

 

En tant que membre du collectif (LDH, Cimade, RESF, Pastorale des migrants) qui tente depuis des années de venir en aide à ces familles, la LDH apprécie que Préfecture et Mairie aient respecté la loi (circulaire d’août 2012) qui requiert, en cas d’expulsion, des solutions alternatives de relogement ainsi qu’un accompagnement social. Mais nous devons malheureusement  constater que cette nouvelle installation, même si elle est dite «transitoire», n’est pas conforme aux attentes.

 

Des Algecos particulièrement exigus (30 m2 pour une famille de 5 personnes !) et sommaires sont placés sur un petit terrain non stabilisé, grillagé, en contrebas de l’échangeur routier et de la voie ferrée, collé à une usine gazière. Traversé, qui plus est, par une grosse conduite de gaz ! 

Cela se traduit par l’interdiction de stationner des voitures sur place, de faire des feux, barbecues et d’entreposer du matériel à l’extérieur des bungalows. Toutes choses importantes dans leur vie quotidienne. 

 

Les conséquences de ce choix au pis aller, dans le temps et l’espace, impliquent concrètement une plus grande difficulté d’insertion pour ces 58 personnes, dont 21 mineurs, un plus grand éloignement des établissements scolaires pour les enfants, (3kms pour les plus petits) et des lieux de vie pour les adultes, un stationnement très excentré pour leurs véhicules qu’ils ont besoin de surveiller et, enfin, l’immersion dans un milieu réellement inadapté.

 

La LDH intervient donc auprès du Préfet et du Maire afin que soient prises toutes les mesures utiles pour donner à ces familles des conditions de vie plus décentes.

 

Il en est de même, bien sûr, pour tous les autres SDF expulsés malgré la trêve hivernale.

La solidarité ne se partage pas ! Elle doit s’appliquer à tous nos concitoyens.

 Crédit photo : blog de la Cimade de SQète

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