SETE - Prix de l'eau, impôts , pauvreté : bienvenu à Sète

La Chambre régionale des comptes vient de rendre son rapport concernant les comptes de la ville de Sète de 2010 à 2014. La lecture de ce rapport est accablant pour la gestion du maire sortant. Sète se distingue par une augmentation de 31,1% du prix de l'eau depuis 2011, par une endettement record (1754 euros par habitant contre 1109 pour la moyenne nationale), une taxe d’habitation 10 points au-dessus de la moyenne nationale, une taxe foncière 19 points au-dessus de la moyenne nationale. Si à cela on ajoute un chômage de 22,3 % (9 points au-dessus de la moyenne régionale) et un taux de pauvreté de près de 25 % (4 points au-dessus de la moyenne régionale), on peut imaginer l'état catastrophique de notre ville.

Une question cependant est à poser ? Où est passé tout cet argent dépensé? La réponse est claire.

jusqu'en 2014, le maire sortant a endetté Sète pour assurer ses réélections successives en embauchant à tour de bras. Car depuis 2001, Sète n'a bénéficié d'aucune politique en matière d'aménagement, d'équipement et de dynamisme économique. On comprends mieux alors l'énergie déployée par le maire sortant pour rester à la tête de l'agglo afin de faire porter à tout un territoire le poids de ses errances budgétaires. La mutualisation du personnel a bon dos.   

Rappelons que pour les élections départementales en 2015, 8067  électeurs Sétois( 47,82 des suffrages exprimés) ont rejeté massivement la politique de Monsieur François Commeinhes..

Ils ont été  5281( 44,01 des suffrages exprimés) à réitérer le refus du système aux élections législatives de 2017.