SOCIÉTÉ - Révélation sur vos impôts locaux par le magazine capital

Avec l’aide de l’association Contribuables associés, le magazine Capital a passé au crible le montant des impôts locaux et leur évolution entre 2014 et 2018 dans 155 villes de plus de 50.000 habitants. 

A quelques jours des élections municipales, c'est le temps des bilans pour les municipalités sortantes et les impôts locaux sont un des sujets de campagne. Tour d'horizon dans les grandes villes de l'Occitanie.

Des augmentations mais aussi des baisses

Dans certaines communes, les impôts locaux ont fortement augmenté sous la dernière mandature. Parfois, ces augmentations substantielles ne font que rattraper un taux d'imposition relativement bas et reste en deçà de la moyenne nationale. C'est notamment le cas de Nîmes.

Pour d'autres villes, au contraire, c’est en revanche la double peine. D’une part, les impôts ont fortement progressé et d’autre part, leur montant est particulièrement élevé comme à Sète ou encore Carcassonne.

Si certaines mairies ont fait flamber la facture, d’autres ont épargné le portefeuille de leurs concitoyens, comme à Narbonne où le taux est resté inchangé.

Enfin, il reste un dernier groupe de contribuables… Ceux qui ont eu le plaisir de voir leur facture diminuer. C’est le cas des villes voisines, Agde et Béziers qui non seulement affichent des taux parmi les plus bas de la région ( 815 euros/ hab pour Agde et 838 euros/hab pour Béziers) mais qui se sont également permis de les baisser sur la dernière mandature (2014-2020) : – 6% à Agde et – 2 % à Béziers.

Étude complète à retrouver sur capital.fr

*Impôts 2018 : taxe d’habitation + taxe foncière sur le bâti et le non bâti + Taxe additionnelle sur le foncier non bâti.