Faits divers

Soutien de la ville à l'ASBH : LA RÉPONSE DE RAYMOND COUDERC

J'ai eu la surprise, en lisant dans la presse une interview du président de…

J’ai eu la surprise, en lisant dans la presse une interview du président de la SASP Béziers Rugby, de constater que celui-ci avait eu un trou de mémoire.

L’aide de la Ville de Béziers à son club phare ne s’est jamais démentie et il est indispensable de donner une information complète et précise sur ce point.

Notons au passage que la ville ne s’est jamais mêlée de la gestion du club et ne s’est jamais immiscée dans le volet sportif de son évolution : nous n’avons jamais contribué de quelque façon que ce soit au choix des entraîneurs ou des joueurs, choix qui ont pu avoir pourtant des conséquences financières lourdes quand il a fallu mettre fin à certains contacts. Nous avons laissé la SASP gérer la club, évitant toute ingérence et toute attitude critique. Dans les moments de liesse comme dans les moments difficiles, la ville à toujours soutenu le club.

Elle s’est notamment portée au secours de l’ASBH lorsque le club, en 1999, rétrogradé en groupe B du fait de ses résultats sportifs, risquait également de sombrer complètement en raison de sa situation financière. Au côté de la famille NICOLLIN (que nous avons à maintes reprises remercié pour son engagement) la ville s’est engagée à donner au club les moyens de rembourser le prêt souscrit par l’association, ce qui a permis la relance de l’activité » (à raison de 305 000 Euros versés annuellement par la ville).

Nous avons voté un nouveau contrat d’objectif qui lie la ville, le club et la SASP pour les trois saisons 2005-2006, 2006-2007 et 2007-2008. Outre les subventions directes (457 000 Euros pour l’ASBH et 305 000 Euros pour la SASP sur les trois années) la ville prend également en charge l’achat d’espaces publicitaires dans les supports de communication de la SASP (60 000 Euros TTC/an ou le financement des campagnes d’abonnement (7000 Euros TTC/an), l’aide à l’organisation des rencontres (96 000 Euros par an) et consent à l’exonération de la taxe sur les spectacles (23 000 Euros par an).

Le total des aides directes et indirectes apportées par la ville est de 1,320 Millions d’Euros sur les trois ans de la convention d’objectif, c’est à dire de 440 000 Euros par an en moyenne. Tout cela sans décompter l’échange de prestations qui s’équilibre entre la location du stade payée par la SASP et les achats de places et de positionnement du logo de Béziers sur les maillots, pris en charge par la ville.

On n’aurait garde d’oublier que la construction du stade de la Méditerranée a donné les moyens de jouer dans la  « cour des grands » avec des installations modernes et bien dimensionnées.

La transformation des espaces de réception et la création des loges en 2005 ont encore augmenté la fonctionnalité de cet équipement qui dépasse bien des stades du Top 14 en capacité d’accueil et en confort d’utilisation… La création de ces loges, dont la gestion est confiée à la SASP Béziers Rugby (pour les activité liées au rugby) génère pour la société des recettes importantes et nouvelles alors qu’elle ne génère que des dépenses pour la Ville (amortissement de l’investissement : 250 000 Euros/an). La Ville a aussi construit une brasserie à la demande de la SASP en vue de lui procurer de nouvelles recettes.

Enfin, deux autres postes offrent au club des sources de revenu importantes : la buvette et l’exploitation des espaces publicitaires du stade.

En conclusion, j’ai perçu comme une véritable injustice la mise en cause de la collectivité « qui ne ferait pas suffisamment d’effort pour aider son club phare ».

La Ville de Béziers fait le maximum pour aider le sport de haut niveau : rugby pour le sport de masse et pour toutes les autres préoccupations, sociales, économiques, culturelles et autres.

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