Faits divers

Trêve anniversaire ... Compte rendu de Conseil Agde ( Hérault ) par Antoine Allemand

L'ordre du jour de ce dernier conseil municipal était précédé de deux questions orales…

L’ordre du jour de ce dernier conseil municipal était précédé de deux questions orales posée par Didier Denestebe dont vous trouverez le contenu su le site : http://herault-tribune.com/index.php?p=p01&action=view&Ar_Id=2085
La première ère portait sur a politique handicap menée par la commune.
Didier Denestebe ouvre la séance avec cette première question.
Yvonne Keller en charge du Centre Communal d’Action Sociale défend son domaine de
compétence en listant les actions menées en faveur des handicapés, actions qui souvent
d’ailleurs touchent d’autres catégories de citoyens (lecture à domicile, espace handisport,
portage des repas, crèche adaptée … ).
Elle avoue qu’il reste « beaucoup à réaliser, mais la ville et le CCAS se sont déjà bien « engagés », même si parmi les « collectivités territoriales, le département est la collectivité compétente ».
En ce qui concerne le respect de l’obligation légale d’embauche de personnel handicapé , malgré l’engagement pris par le 1° adjoint en Juin 2006, on est toujours en dessous des 6 % requis.
Mais « on peut satisfaire aux obligations légales sans toujours recruter du personnel » … on devrait pouvoir atteindre les quotas imposés
« progressivement avec les départs à la retraite »
La vente à un promoteur d’un terrain appartenant au CCAS est le sujet de la deuxième question
Henri Couquet trouve cette « décision du CCAS excellente »
Elle a permis, en déplaçant les engins de travaux de la commune vers le Radar, de « corriger une situation de nuisances sonores pénibles pour les habitants » .
Avec cette vente, grâce à « un promoteur qui a donné satisfaction (on est heureux de l’apprendre), le CCAS devient propriétaire d’une crèche ».

Bien que cela reste anecdotique, on pourrait faire remarquer à Monsieur Couquet que les riverains du terrain en question ont acheté en connaissance de cause : les engins municipaux stationnaient à cet endroit bien avant que les promoteurs immobiliers (dont peut-être le même qui aujourd’hui achète) s’intéressent au secteur.
Les nuisances sonores « pénibles » pour les habitants du Chemin du Sucre ne le seront-elles pas pour les élèves du groupe scolaire du Radar ?
Plus grave, pour celui qui se considère comme le grand argentier de la commune, est la façon dont il escamote la question de fond: il se moque du monde lorsqu’il affirme que cette crèche sera la propriété du CCAS qui n’a pas vocation à effectuer des investissements immobiliers. Il semble ignorer que, selon le principe de non affectation des recettes, le produit d’une vente ne peut pas aller à un objet bien précis (en l’occurrence la construction d’une crèche)… Mais il n’est pas à une approximation près, nous l’allons voir tout à l’heure.

Règlements de comptes… administratifs :

Tout est sujet de satisfaction pour Henri Couquet : « Aujourd’hui ça a l’air de marcher, c’est très bien » (Ici, il parle du micro qui lui est affecte), « excellent résultat » (Là, il s’agit du budget « qui a vraiment été bien tenu »).
Pour le détail, je vous renvoie au prochain bulletin municipal qui fera l’apologie de
l’exercice.

Sachez cependant que les recettes réalisées ont été supérieures aux recettes prévisionnelles et les dépenses réalisées inférieures aux dépenses prévues, ce qui se traduit par une épargne brute de 7,6 millions d €, « épargne qui nous permet de réduire la dette ».
En ce qui concerne les dépenses d’équipement, elles ont atteint 10,7 millions d’ € pour 15, 7 millions de prévus, soit un taux de réalisation de 69 %.
Henri Couquet se défend de ne pas avoir réalisé d’investissements remarquables par le fait que les investissements « courants » moins visibles accaparent une grosse partie du budget.
Il se félicite au passage que, en cinq ans, 9,5 millions d € aient été consacrés à la « voirie, le gros morceau de Martin-Pagés »…
A sa place, vu l’état général des rues et chemins de la commune, je me serai fait discret sur la question…
Mais les voies de Dieu étant impénétrables, peut-être n’emprunte-t-il pas les mêmes routes que nous.

Charles Ignatoff a une vision diamétralement opposée de cette politique budgétaire
« Les charges de fonctionnement et de personnel sont en hausse »… de 44 millions d’ € en 2001 à 48,7 en 2006 pour les premières, de 22 millions d’ € à 25 millions pour les secondes, « malgré les transferts vers l’agglo ».
Les recettes fiscales sont passés dans le même temps de 25 à 38 millions d’ € et la dette de 60 à 57 millions, « à l’époque vous aviez parlé de gouffre , s’il y avait gouffre, il perdure.»
Les subventions reçues sont passées de 14 millions en 2000 à 12 millions aujourd’hui « Vous n’avez pas rempli votre rôle ».
Sébastien Frey vient alors au secours de « mon collègue Couquet » : La continuité depuis 2001 c’est celle d’ « une politique cohérente et constante » … Les dépenses de fonctionnement sont passées de « 44 à 55 millions, oui, mais ce sont des services rendus » (heureusement !)
Le candidat maire veut apporter une touche originale au débat et il y parvient : « Monsieur Ignatoff, vous vous dégradez, vous êtes un opposant intersidéral, on ne sait trop où vous vous situez, vous êtes toujours dans la rancœur .. On ne vous voit qu’une fois tous les six mois.»

Insanités, socialo-communîstes, inactoff
… des bons mots qui font rigoler


C’est là qu’intervient Didier Denestebe dans la ligne de l’interpellation précédente : « Moi, vous me voyez trop, j’imagine ? »
« La dette est repartie à la hausse malgré la braderie du patrimoine » : Sans les ventes d’actifs réalisées (10,7 millions d’ € de cessions pour 4,2 millions d’ acquisitions), les résultats seraient tout autres.
« Pour 2006, le montant d’emprunts remboursés est inférieur au montant des emprunts réalisés » Comment peut-on ainsi parler de baisse de la dette, d’autant plus que, dans les comptes 2007, est prévue une augmentation d’en cours de 3 millions d’ € …
D. Denestebe dénonce encore un dérapage « dans les paillettes et le strass » : dépassement budgétaire de 26 % pour le poste fêtes et cérémonies… « Plus 23 % pour autres rémunérations …
Le 4 janvier 2006, une facture, toujours pas payée, de 18 871 € en faveur de la société Elianthe, pour un film à usage unique, celui de la présentation des vœux du Maire… »

Il n’y aura aucun retour sur image concernant ce film, Gilles d’Ettore se contentant d’ironiser sur le « one-man show » de son opposant, et Couquet de s’indigner de l”accusation de braderie du patrimoine municipal

Mais, après réflexion, pour ne pas être en reste, les deux compères remontent au filet Couquet « Depuis des années, je vous ai laissé répéter vos insanités »
D’Ettore « Vous êtes moins bon que quand vous répétez chez vous … La branche divers droite de notre opposition socialo-communiste ayant terminé on peut continuer. »

On glisse sur les budgets annexes des Cayrets et de 1″assainissement.


On passe très vite sur le fait que le budget annexe du tennis va désormais être intégré au
budget de la ville (J’avais cru comprendre que les budgets annexes avaient été créés pour une plus grande transparence et une meilleure lisibilité des activités, je m’étais certainement trompé)
Le compte administratif de LOMT en excédent de 151000 € va donner lieu à une nouvelle passe d’armes.
A Ignatoff qui dénonce une gestion « pépère au fil de l’eau » avec, pour 2006, des couts de fonctionnement à la hausse et des investissements à la baisse, D’Ettore oppose « on a eu le le prix de la communication pour l’OMT ». Il ajoute : « On ne vous voit pas souvent, on ne va pas passer le temps à vous écouter.»
Couquet annonce que la subvention de la ville progresse de 3%. « Un budget toujours plus dynamique » commente notre Maire qui consent à donner la parole à « Monsieur Denestebe notre internaute distingué. »
Le susnommé dénonce, lui, un budget qui, en euros constants, aurait perdu plus de 15 % en 5 ans passant de 3 200 000 € en 2001 termine à 3 085 000 € en 2006 après un passage à 2 700 000 € en 2005.

Pour lui, la station subit une baisse réelle de fréquentation, palliée pour partie par l’augmentation de la fréquentation « autochtone » (Augmentation de 22% de la population locale) « Une partie des 1 million d € annuels consacrés à la communication politique du cabinet » serait mieux employée pour l’OMT
Couquet s’indigne que l’on puisse parler de « récession» pour la station, car c’est une
position qui peut nuire à sa réputation… « Dire que nous sommes ” inactoffs ” décidemment Charles l’avait trouble) au niveau du tourisme, ça fait rigoler ».
On en rigole encore…

Trêve anniversaire …


Convention pour une quatrième salle dédiée au cinéma d’art et d”essai avec la société
Festival :
Denestebe : « Je suis d’accord »
D’Ettore : « Ouf ! On respire. »
Denestebe : « Mais c’est votre anniversaire, monsieur le Maire »
D”Ettore : « C’est votre fête, Didier. Je ne sais si on passera la soirée ensemble mais on pourrait. »

… Mais la fête est vite finie

Marché à la brocante :


Denestebe s’étonne que l’organisation et la gestion de ce marché soient confiées en DSP à une société de Carpentras qui au passage rafle 40 % de la recette des droits de place : « Si le service droit de place n’a pas l’effectif suffisant, on pouffait offrir un emploi à un Agathois.»
D’Ettore : « La brocante est une spécificité, seuls les professionnels de la brocante ont des réseaux et la connaissance de ces marchés. . On sait bien que Monsieur Denestebe voit le mal partout »

Mobilier urbain


D’Ettore explique qu’il n’y a plus de contrat d’entretien et de maintenance du mobilier urbain panneaux publicitaires d’où la nécessité de passer ce « marché important pour notre image » qui rapportera 135 000 € de redevances et offrira sur chaque panneau « une face disponible pour la communication mairie. »
Denestebe précise qu’ainsi la commune abandonne la gestion, mais aussi perd les recettes publicitaires.
Il s’inquiète de la durée d’exploitation du contrat (DEttore nous engage pour 12 ans alors que l’actuel mandat se termine).
Denestebe ajoute que cette durée ne figure pas sur la délibération soumise aux élus et que l’ absence de cette mention rend caduque leur vote.
D’Ettore : « Nous allons la mentionner ; ça vous permettra de respirer un bon coup. »

Le bilan des cessions acquisitions pour l’année 2006

Le bilan des cessions acquisitions pour l’année 2006 : est l’occasion pour Denestebe de dénoncer à nouveau la braderie du patrimoine et le manque de transparence dans les transactions : « Déficit d’acquisitions de 1536 000 € en 2004, 1 300 000 € , en 2005 et encore 680 000 € en 2006, vous obérez l’avenir … La baisse de fiscalité que vous annoncez serait une hausse, s’il n’y avait eu toutes ces cessions. »
Commentaire de Couquet qui embraye sur tout autre chose : « Même les apothicaires ne font pas des comptes comme ça. Vous partez de rien, vous faites un édifice qui est un château de cartes et vous vous écroulez avec. »
D. Denestebe apprécie peu ce genre « d’argumentation » et veut revenir sur le sujet.
D’Ettore lui coupe la parole : « On ne va pas faire le conseil qu’entre vous et monsieur Couquet (l’intéressé a du apprécier), je ne vous permets pas de sortir de la question. »

Une protection à géométrie variable :


Denestebe dénonce encore une fois la manœuvre consistant à faire accepter une modification de la ZPPAUP sous couvert d’équipements structurants (école et stades) alors qu’elle n’est un obstacle que pour la construction du centre aquatique cher à notre maire président.
Alors que d’Ettore justifie sa demande de modification sur le fait que la zone serait « en
déshérence », il lui fait remarquer que la commune a participé à la dégradation des lieux : « Si vous voulez tuer votre chien, dites qu’il a la rage. »
D’Ettore, comme à son habitude, dérape : « Vous avez atteint le paroxysme de la
bêtise … C’est un projet de la communauté d’agglomération pas de la commune (les maires de l’agglo vont être heureux de l’apprendre) .
Il est clair que je suis en opposition avec un fonctionnaire des Bâtiments de France (en fait l’architecte en chef et pas avec le Préfet Ce n’est pas moi qui ait dégradé et fait des décharges sauvages …
La centrale à béton, ça a été du provisoire … Les Agathois sont déterminés pour établir ce poumon vert. Nous avons déjà mis des centaines de milliers d € dans ce poumon vert. »
Effectivement la centrale à béton, c’était du provisoire, tout comme l’installation de nomades dans l’enceinte puis à l’intérieur des bâtiments du radar, tout comme le dWt d’encombrants par les services municipaux et leur incinération partielle … tout comme, nous l’espérons, le séjour de D’Ettore à l’hôtel Mirabel.

C’est le candidat à la 7° qui aura le mot de la fin : « Rendez-vous … euh … à la prochaine fois… »
Déjà en campagne super écolo…

Antoine Allemand
Qui est-ce ? – Fiche TrominosCap :
https://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=18

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