UNE CAMPAGNE QUI DEMARRE FORT AVEC SEBASTIEN FREY ET MARIE-CHRISTINE FABRE DE ROUSSAC

UNE CAMPAGNE QUI DEMARRE FORT AVEC SEBASTIEN FREY ET MARIE-CHRISTINE FABRE DE ROUSSAC

Le théâtre de Marseillan a fait salle comble pour la deuxième réunion publique du Conseiller Général sortant, Sébastien FREY.

Marie-Christine FABRE DE ROUSSAC, sa suppléante,  dans une allocution empreinte de sincérité, rendit un hommage appuyé à Sébastien FREY, soulignant ses qualités d’homme franc et sincère. Des qualités qu’il mit au service de ses administrés dans un contexte difficile, étant en minorité dans un hémicycle hostile. Elle mit en avant sa présence sans failles lors des permanences et son sens de l’écoute.

Yves MICHEL, Maire de Marseillan,  s’est déclaré heureux de prendre la parole. Lui aussi s’est félicité de la collaboration étroite avec le Conseiller Général. « Un homme de terrain qui se nourrit des réflexions de chacun d’entre nous ». Sébastien FREY entra alors en scène, remercia chaleureusement Marie-Christine FABRE DE ROUSSAC, toujours présente à ses côtés, Yves MICHEL et tous les élus de Marseillan.

Avant de se lancer dans le bilan, il adressa un message de soutien pour les victimes des intempéries : les conchyliculteurs en cette période étant gravement touchés, ainsi que viticulteurs dont les vignobles ont souffert.

Sébastien FREY axa son bilan sur trois thèmes forts en insistant plus particulièrement sur le DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE sans lequel il n’y aurait pas d’emplois. Il énumère les réalisations fruits d’engagements pris et pour lesquels il rend des comptes. Il cite la restructuration du lido de Sète à Marseillan, les pistes cyclables, la base nautique des Glénans, l’embellissement du Centre-ville, la réhabilitation des gîtes, l’aéroport de Béziers-Cap d’Agde. Ceci pour la filière touristique dont l’importance lui semble échapper aux élus majoritaires du Conseil Général. Concernant les filières traditionnelles, il évoque l’aide pour la modernisation de l’outil de production des conchyliculteurs et le financement de l’aire de nettoyage des machines à vendanger.

LA SECURITE reste aussi un élément majeur de ses préoccupations. La télé-alarme s’est généralisée et la prévention mise en œuvre par Hérault-Sport largement subventionnée. La sécurité c’est aussi la lutte contre les risques naturels avec l’extension du centre de secours d’Agde et un dispositif accru des surveillances des plages. C’est aussi, la sécurité routière. Aussi, il a obtenu de concert avec Yves MICHEL, la reconstruction du pont de Maïre, l’aménagement du giratoire des Blanquettes, la sécurisation des intersections de certains quartiers des Mougères et l’aménagement d’espaces piétonniers aux Onglous.

LA SOLIDARITE.  C’est un acte de solidarité envers les personnes handicapées, la petite enfance et les personnes âgées. Ces dernières bénéficient d’aide aux travaux afin de favoriser leur maintien à domicile. Un service d’accueil a été ouvert à l’EHPAD avec un financement partiel du coût de la journée. 

Il en vint à la réforme territoriale en se disant favorable au maintien du département qui est une collectivité utile parce que de proximité. Bien sur, la prochaine Majorité Départementale devra apporter des réponses nouvelles aux défis nouveaux.

Pour finir son exposé, il met le doigt là où ça fait mal : le développement économique et l’aménagement du territoire, des thèmes que le pouvoir en place semble mépriser. Il donne des chiffres : 2% du budget pour le développement économique et 1% pour le tourisme. Des taux ridicules quand on connaît le poids économique du tourisme ! Un conseiller majoritaire s’est même fendu, dit-il,  d’une déclaration fracassante : « Le tourisme c’est la précarité ! » Et ce même visionnaire de poursuivre son analyse en invectivant les lignes aériennes low-cost !

Bien entendu, ce militant d’un autre âge est pour une solidarité clientéliste, à l’instar de ses collègues lesquels au lieu d’augmenter les moyens de contrôle d’attribution du RSA, ou de réduire les dépenses non obligatoires, continuent de distribuer  aveuglement l’argent public. Quant à demander aux bénéficiaires d’allocations de remplir des missions d’intérêt public, c’est considéré par la majorité actuelle comme des méthodes réactionnaires voire plus ! Le public applaudit à tout rompre. Il est vrai que 750 Millions d’Euros affectés à une « certaine aide sociale »  sur un budget de 1, 4 Million d’Euros, cela mérite réflexion.

Pour finir, Sébastien FREY, se pose, comme il l’a toujours été, en un interlocuteur de terrain. Il continuera d’agir de manière concrète et pragmatique en portant des valeurs essentielles comme le mérite, le travail et la responsabilité.

Et toujours en toute simplicité.

Henri GEOFFROY