Droit

Une gestion dynamique par Gilles d'ETTORE

Une gestion dynamique Depuis quelques temps, des tracts outranciers et parfaitement mensongers sont distribués…

Une gestion dynamique

Depuis quelques temps, des tracts outranciers et parfaitement mensongers sont distribués sur Agde. Leurs auteurs, tous candidats à l’investiture socialiste, s’en prennent à la gestion municipale en des termes souvent diffamatoires et toujours insultants.

N’attendant pas d’une opposition en panne de projet et de vision autre chose que ces pratiques qui la disqualifie, il reste néanmoins utile de rappeler quelques résultats chiffrés difficilement contestables.

Outre la dette, qui n’a cessé de baisser sur Agde, depuis 12 ans, avec un taux d’endettement passé de 120 % à 87 %, c’est l’ensemble de la gestion municipale qui a été piloté avec rigueur afin de permettre, dans un contexte de stabilité fiscale, de dégager l’autofinancement nécessaire à la réalisation des grands projets portés par la Ville.

Concernant les investissements importants qui ont été réalisés ces dernières années, il est important de souligner qu’au-delà de l’embellissement de notre territoire et de l’amélioration de la qualité de vie sur Agde, ils contribuent à renforcer l’attractivité touristique de notre destination et donc le dynamisme de cette activité vitale pour notre économie. Et je ne parle pas des nombreuses entreprises locales que les différents chantiers ont mobilisé en alimentant leur carnet de commandes. Pour l’aménagement de la promenade du Grau, c’est une masse salariale correspondant à 500 salaires mensuels qui a été mobilisée.

Aussi, contrairement à ce qu’affirme l’opposition, en mettant en avant les chiffres de chômage sans tenir compte de la saisonnalité, notre territoire est celui qui, dans notre département, a créé depuis 10 ans le plus d’emplois.

Mais pour en revenir à la gestion proprement dite de notre collectivité, je voudrais souligner deux réalités comptables propres à notre gestion :

1 – Depuis 12 ans, les charges de personnel ont baissé

Quand l’on compare deux exercices budgétaires, il faut le faire en tenant compte de l’inflation, qui, d’une année sur l’autre, fait évoluer la valeur de la monnaie.

Ainsi, l’indexation des salaires sur l’inflation entraîne une progression en numéraire de ces derniers mais pas en valeur.

A Agde, les charges de personnel étaient de 25 millions en 2001 ; elles sont de 29 millions en 2012, ce qui représente une progression de 14 %, très largement inférieure à l’inflation qui, sur la période, a été de 25 %. Ce qui signifie, en tenant compte en sus de l’évolution des carrières et de la progression en grade des agents, que le nombre d’employés municipaux a été réduit. Je rappelle que, sous la municipalité socialiste entre 1989 et 2001, le personnel municipal est passé de 400 à 1 100 agents. Un chiffre éloquent que nous sommes parvenus à faire baisser alors que les départs en retraite sont rares pour des agents recrutés dans les années 90.

2 – Une fiscalité parmi les mieux maîtrisées du Département

Depuis quelques temps, l’opposition stigmatise une soit disant «hausse continue des impôts locaux», omettant d’évoquer la part départementale de ces mêmes impôts et les résultats obtenus par la Gauche en matière fiscale, lorsqu’elle gère dans notre Département une ville de plus de 1000 habitants.

Rappelons d’abord la réalité des chiffres. A Agde, depuis 2001, la part communale de la taxe d’habitation a baissé de 5 % et celle de la taxe foncière bâti augmenté de 9,5 %. Durant la même période, Frontignan a augmenté ses taxes respectivement de 35,6 % et de 35,7 %, Montpellier de 54,5 % et de 41 %, enfin Lattes de 81,2 % et de 65,6 %. Cela est assez éclairant sur la manière dont gère la Gauche quand elle exerce des responsabilités financières dans une collectivité.

Toutefois, les administrés que vous êtes, lorsqu’ils reçoivent leur feuille d’imposition, constatent une augmentation visible. L’explication en est simple : entre 2001 et 2012, la part départementale de la taxe perçue par le Conseil Général sur le foncier bâti a augmenté de 85 %. Là encore, nous avons la démonstration que le socialisme, au niveau local comme au niveau national, c’est le matraquage fiscal assuré.

La conclusion de tout cela est que l’on peut comparer, chiffres à l’appui, ce qui distingue notre gestion de celle que nos opposants conduisent quand ils sont en responsabilité.

Agde, est aujourd’hui une ville qui se développe dans le respect de son environnement et de son identité mais aussi grâce à des finances assainies qui lui permettent de préparer l’avenir dans l’équilibre et en s’appuyant sur des bases solides.

 

 

Gilles D’ETTORE

Maire d’Agde

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