URBANISATION - Marseillan développe un nouveau quartier autour de la nouvelle Gendarmerie
En 2030, Marseillan devrait compter 4 000 habitants supplémentaires et 1 500 logements supplémentaires.C'est le…
En 2030, Marseillan devrait compter 4 000 habitants supplémentaires et 1 500 logements supplémentaires.
C'est le « SCOT », le Schéma de Cohérence Territoriale du Bassin de Thau qui fixe cet objectif. Il s'agit d'un document d’urbanisme, issu de la loi SRU qui cadre l'aménagement et le développement d’un territoire pour les 20 ans à venir. Véritable schéma directeur visionaire , il s’impose aux communes en matière d’urbanisme.
C'est dans ce cadre que le nouveau Plan Local d'Urbanisme de Marseillan, adopté cet été prévoit une Zone d'extension à l'urbanisation au sud de la commune où en avril dernier, la nouvelle gendarmerie avait déjà ouvertes ses portes.
La nouvelle zone d'aménagement, appelée “Belvèze et Belles” viendra entourer cet équipement, sur une superficie globale d'environ 9 hectares, encadrée par la RD 51E5 (route de Marseillan-plage) à l'est et la RD51 (route d'Agde).
Un calendrier de réalisation
Le calendrier de réalisation devrait s'étaler jusqu'en 2021 avec des étapes importantes :
- Lancement de l’avis de concession fin d’année 2017
- Désignation de l’aménageur : 2ème semestre 2018
- Acquisition des terrains et études préopérationnelles et opérationnelles début 2019
- Début des travaux prévu année 2020
Un pourcentage de logements sociaux qui fait débat
Le pourcentage de logements sociaux sera un des enjeux de ce nouveau quartier, où d'un coté, l'Etat oblige la commune à en produire massivement pour rattraper son retard en la matière et la volonté de la commune de privilégier plutôt l'accession à la propriété pour les jeunes ménages.
Une différence de point de vues qui fait actuellement l'objet de nombreux débats entre la commune et l'Etat et qui pourrait être tranchée devant le Tribunal Administratif si les parties n'arrivaient à s'entendre.
” Nous avons du retard certes sur le pourcentage de logements sociaux prévu par la loi SRU et c'est pour cela que nous l'avons fixé à 35 % sur cette ZAC au lieu des 25 % réglementaires pour rattraper le déficit. L'Etat trouve pour l'instant ce pourcentage insuffisant dans le cadre de notre PLU mais nous faisons valoir qu'il respecte la réglementation du SCOT et que de toute façon, si nous passons au delà des 50 % sur cette ZAC, aucun aménageur ne nous suivra dans l'aménagement de ce nouveau quartier et l'opération tombera à l'eau” indique Yves Michel le maire de la commune.
Bras de fer entre la commune et l'Etat
Pour l'instant, le bras de fer continue entre les deux administrations et l'Etat a d'ores et déjà retiré à la commune son droit de préemption tant que cette carence en logements sociaux ne sera pas comblée.
Plus d'infos sur le dossier de présentation de la ZAC Belvvèze et Belles en cliquant ici