VIAS - Airnadette : un spectacle décoiffant dont l’Ardaillon se souviendra longtemps
« Airnadette le pire contre-attaque », nouvelle comédie rock qui détourne le meilleur de la pop-culture,…
« Airnadette le pire contre-attaque », nouvelle comédie rock qui détourne le meilleur de la pop-culture, est passée par le Théâtre Viassois, samedi 9 novembre dernier ; et le moins qu’on puisse dire c’est que ça a marqué les esprits !
Dans ce show spectaculaire et totalement déjanté, l’un des membres du groupe avait disparu. Les Airnadette se sont donc lancées à sa recherche dans une aventure spatiotemporelle, entre Préhistoire et science-fiction, se retrouvant prises entre les griffes d’un homme vraiment pas sympathique.
Cette incroyable performance a mélangé « lipsync » (synchronisation du mouvement des lèvres), comédie et danse. Un spectacle unique en son genre qui a projeté les spectateurs dans une épopée fantastique, au travers d’un « mashup » (style consistant à mélanger deux, voire plusieurs titres en une seule piste) de plus de 500 extraits cultes.
L’art du grand détournement, répliques de film, publicités, discours politiques, buzz du web, tubes interplanétaires… Ce que l’industrie culturelle a produit de marquant depuis ces 70 dernières années s’y est retrouvé mixé, encastré, compressé et resservi avec humour, anachronisme et poésie.
Bowie y donna par exemple la réplique à Sylvester Stallone, E. Macron y croisa Jean-Claude Duss, « Star wars » flirta avec « La Reine des Neiges »… Le tout ponctué par les riffs (court motif musical, c'est-à-dire une combinaison de notes, d'accords ou un refrain joué de manière répétitive) percutants d’AC/DC, la pop sucrée de Taylor Swift, les envolées lyriques de Lara FABIAN, sans oublier le titre suprême de Katy PERRY « Fireworks » durant lequel des milliers de confettis ont explosé dans le théâtre.
Le public, totalement conquis, s’est levé, a dansé, et est même monté sur scène pour se joindre aux artistes, générant un final dantesque.
En résumé, « une grosse tartine de kiff », selon l’expression consacrée par le pétulant Philippe RISOTTO, maître de cérémonie de cette grand-messe de l’absurde.