Droit

VIAS - ILS NOUS AVAIENT PROMIS « UNE POSTE AU TOP » par Josiane BUCHACA

ILS NOUS AVAIENT PROMIS « UNE POSTE AU TOP ». C’est bien évidemment au titre d’usagère…

ILS NOUS AVAIENT PROMIS « UNE POSTE AU TOP ».

C’est bien évidemment au titre d’usagère de la poste que je réagis face au « je m’en foutisme » avec lequel il faudrait se faire une raison .Je ne m’excuserais pas pour le terme car je ne me résous pas à l’appellation de cliente ou de client, aujourd’hui invoquée pour faire croire à un dépoussiérage rendu nécessaire et moderne pour mieux « faire face à la concurrence »…et paraît-il être plus performant.

Résultat, à Vias et de façon récurrente, le courrier ne parvient qu’occasionnellement dans les boîtes aux lettres de quartiers entiers. A quelques jours des fêtes et au-delà. Au moment où il y a attentes multiples, la Poste est en carence. On peut toujours nous opposer qu’avec les techniques nouvelles il y a moins d’urgence .Sait-on seulement que le courrier est souvent le seul lien avec les autres quand on vit volontairement ou non la vie d’un village.

A l’évidence, La Poste ne répond plus aux besoins même de celles et ceux qu’elle appelle clientes et clients. On sait par ailleurs pourtant qu’elle les relance volontiers à domicile pour « faire le point sur leurs opérations bancaires, assurantielles ou autres… » . Pour la distribution du courrier : pas même une information, encore moins une excuse.

A l’occasion de l’une de ces périodes « sans courriers » un directeur du « coin » avait du croire s’en sortir en proposant « un bon » de réduction valable quelques semaines  sur l’envoi d’un colis futur ; comme si l’on envoyait des colis autant de fois qu’on dit bonjour.

Bref, la Poste «  se fout du monde »… ! De tout le monde …sauf de ses actionnaires qui, bien que « muets, empochent leurs dividendes » et tant pis si la rentabilité s’effectue sur le dos des petites gens et des personnels dont le mal-être au travail n’est plus à prouver et dont les embauches nécessaires ne sont plus à l’ordre du jour, ne serait-ce que pour remplacer les maladies ou les congés.

Si ce n’était si grave on pourrait sourire en disant qu’à la création de l’ancêtre de la Poste les diligences de LOUIS  Onze transportaient le courrier plus vite qu’à Vias à certaines périodes.

Plus sérieusement, parmi les droits élémentaires  d’un individu, celui de communiquer est fondamental. Le service public postal en était même une garantie. Depuis  plusieurs années  la Poste, quasiment privatisée, fait en la matière plus mal qu’une grande surface commerciale.

N’y  a-t-il pas d’ailleurs à se poser la question suivante ? La poste ne détient-elle pas abusivement des objets ou courriers appartenant à des tiers alors que sa mission est de les restituer dans les meilleurs délais ? Quiconque en ferait autant…que se passerait-il ? Dans certains pays, et même dans le notre, il est des procès pour moins que cela !

Le silence de la Poste n’a d’équivalent que ses cris d’orfraie dès lors que les grèves ou les demandes de créations d’emplois (d’où qu’elles viennent) seraient les seules causes aux  disfonctionnements. Admettons qu’il n’y a pas que la Poste sur cette longueur d’onde.

Ce matin 2ème coup de téléphone à la Poste qui répond gênée : Ce matin ça reprend normalement .Bilan  toujours pas de courrier dans les boîtes aux lettres.

Dira-t-on qu’une délégation de riverains du centre-ville qui ferait irruption en pleine poste serait inconvenante ! Serait-elle accueillie par un responsable  qui aurait compétence pour contribuer à régler cette situation qui n’a que trop duré. Car la vraie question est bien là : S’il s’agit de flatter l’image d’une entreprise qui paraît-il  évolue vers l’avenir on peut voir les responsables de cette « casse », mais s’il faut faire face aux mécontentements alors on envoie celles et ceux (les personnels) dont le sort au travail et en dehors du travail n’est pas plus enviable que celui des plaignants.

 

                                   Josiane BUCHACA  Viassoise et comme tout le monde usagère de la Poste

Qu'en pensez-vous ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Depuis 1973, d’abord sous format magazine, puis via son site, Hérault Tribune informe le public des événements qui se produisent dans le grand Agathois, le Biterrois et le bassin de Thau.

Depuis 1895, l’Hérault Juridique & Economique traite l’économie, le droit et la culture dans son hebdomadaire papier, puis via son site Internet. Il contribue au développement sécurisé de l’économie locale en publiant les annonces légales.