Faits divers

VIAS - Littéral Big Bang théâtral, sur les planches de l’Ardaillon !

Oubliez tout ce que vous avez pu voir en terme de théâtre classique, Les…

Oubliez tout ce que vous avez pu voir en terme de théâtre classique, Les Chiche Capon sont pires que tout ce que vous pouvez vous imaginer ! DÉJANTÉS, est l’adjectif maître pour qualifier les 4 clowns fous, hors normes et excentriques qui composent ce groupe. La folie communicative du quatuor a littéralement envahi le public, ce vendredi 7 octobre au théâtre de l’Ardaillon.

Les 200 spectateurs, chanceux d’avoir pu participer à la représentation, ont véritablement été conquis par LA 432, leur 4ème spectacle, entièrement dédié à la musique et qualifié « d’intelligent pour ceux qui ne veulent pas réfléchir ». Retour sur cet évènement hors du commun, qui a fait vibrer la scène… et les gradins !

Patrick, Matthieu et Fred ont formé Les Chiche Capon en 2001. Le trio a très rapidement intégré Ricardo, le musicien de la bande, en 2005. Depuis, ils naviguent entre théâtre comique et pluridisciplinaire.

Habitués des salles Parisiennes, des Régions du Nord et de l’Est de la France, ils ont décidé de venir dans le sud pour faire vivre aux Viassois, ou non, un moment inoubliable avec leur 4ème création : LA 432.

La musique est un art qui tient beaucoup à cœur à ces 4 copains, « c’est un pont entre le ciel et la terre ». Leur dernier spectacle théâtral parle de son effet sur l'homme. Partant du principe que L’écho du Big Bang est un LA 432, fréquence qui sert de base d’accord à tous les musiciens, Les Chiche Capon considèrent ainsi que l’univers s’est formé en musique. La base de tout serait donc née de cette fréquence.

Entre parodie burlesque de Bollywood et odyssée galactique, ces clowns modernes ont plongés le public dans un Big Bang théâtral sans pareil avec une crétinerie flamboyante, contagieuse et totalement assumée. De la chanson « Côme on jazz », où, « qu’on le veuille ou non, la musique est un cri qui vient de l’intérieur » à « Vamos a comer », avec un crabe qui poursuit un crocodile, en passant par un « Cow-boy qui recherche une cowgirl », une « Planète aluminium, minimum, maximum aluminium », un rasta qui « a tout ce que j’A » et un Indou atypique, les 4 éternels enfants, ont transporté les visiteurs dans des moments tous plus fous les uns que les autres.

Ingérables sur scène, ils ont ponctué leur show de sketches dans les gradins, au cœur des spectateurs, totalement euphoriques, qui ont ri aux éclats du début à la fin. Un feu et une explosion, tentés d’être maîtrisés par un pompier improvisé, ont marqué l’apogée du spectacle, plongeant la salle dans un noir le plus total. Le public n’était pas à un concert de Patrick Bruel et pourtant… « Patrick » a été hurlé dans la salle, pour rappeler l’homme aux longs cheveux blonds et héros de la soirée qui a déclaré, avant de quitter les planches de l’Ardaillon avec ses 3 amis : « On ne sait pas comment mais on reviendra vous voir… ».

La bonne tranche de rire a été payée… et repayée !

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