VIAS - REUNION PUBLIQUE de Gilles D’ETTORE par Henri Geoffroy
Agde est la banlieue de Bessan, comme se plaisait à le souligner M. Raluy,…
Agde est la banlieue de Bessan, comme se plaisait à le souligner M. Raluy, lors de la réunion publique de Bessan. Et pour ne pas être en reste, Vias reste toujours la cousine d’Agde, malgré le clivage politique, s’exclama Michel Saint-Blancat.
Il dit aussi ! « quand Agde éternue, c’est Vias qui s’enrhume et vice versa. »
C’est dire les liens ancestraux qui unissent les deux villes. Et les viassois étaient venus nombreux à l’appel de Gilles d’ETTORE.
Michel Saint-Blancat avec sa verve du terroir évoqua la croissance, véritable cheval de bataille du nouveau Président. A Angéla Merkel qui demande comment la France va se sortir de la crise, la réponse laconique de M. Hollande : »la croissance, Angéla ! ». A Barak Obama : »La croissance Barak ! »
Les deux chefs d’état en sont restés pantois devant tant de certitudes. Et la production ? Il a oublié d’en parler. Mais c’est vrai que le socialisme, c’est surtout prendre dans la poche des uns pour mettre dans la poche des autres.
Et l’ancien Maire de Vias de poursuivre : « je suis sidéré de l’angélisme de la nouvelle Garde des Sceaux qui s’enquiert du bien-être des prisonniers. Elle ignore sans doute que la France a des valeurs républicaines et qu’elle n’est pas Cuba ou la Corée du Nord. Et puis pour sa première sortie, quel geste fort que d’aller voir un match de basket entre détenus ! D’autant qu’il en est un qui s’est fait la belle. Et coma se dis aici : es une badaïre ! (et comme on dit ici, c’est une badeuse !) »
Sébastien Frey, Conseiller Général, renouvela toute la confiance et tout le plaisir que d’être aux côtés du Député avec qui il fit avancer des dossiers notamment sur les nouveaux établissements d’accueils médicalisés avec la création de 200 lits qui bénéficient à de nombreuses familles.
Il cita le travail remarquable du Député dans l’intérêt de notre territoire. Un exemple, en matière de sécurité, la vidéoprotection et la mutualisation des forces de l’ordre dans les communes de la circonscription. Mais le Maire de Vias, qui n’a surement pas de problème de délinquance a refusé toute coopération. Les effets pervers de l’idéologie, dommage pour la population.
Il évoqua l’agrandissement de l’aéroport situé en partie sur la commune de Vias, facteur de croissance économique ainsi que le déport de la ligne de TGV en deçà de la commune.
Jean-Pierre Rico, président départemental du Nouveau Centre, déclara que son parti était entièrement au soutien de Gilles d’Ettore. Et de déplorer l’attitude de François Bayrou, un irresponsable, martela-t-il.
Gilles d’ETTORE encore émoustillé par le « Joyeux anniversaire » entonné par sa garde rapprochée et repris en cœur par toute la salle, prit enfin la parole avec la sérénité d’un sénateur, si on peut oser.
Il mit en exergue et souligna l’entente parfaite qui régnait quand Michel Saint-Blancat était Maire de Vias avec la mise en commun de la station d’épuration en particulier.
Et de citer un exemple frappant du nouveau Maire, l’abattage des palmiers qu’avait fait planter Michel. Pourquoi ? Mais parce que ça fait trop riche ! Encore une conception idéologique des plus cocasse.
Le programme du Maire de Vias tient en une phrase : la lutte des classes.
Pour en revenir à son action au sein du Parlement, il évoqua la loi sur la burqa et de s’étonner qu’une grande majorité de députés socialistes aient voté pour le port de ce voile qui porte atteinte à la dignité de la femme. On se demande si ces députés-là ont tant soit peu du respect pour la femme et la laïcité, fondement essentiel de la République !
Gilles d’Ettore évoqua aussi la réforme courageuse des retraites sans laquelle le système allait s’effondrer. Il va lutter farouchement contre cette loi inique qui est dans le programme Hollande, le vote des étrangers. Rappelant qu’il est lui-même, petit-fils d’immigré, il craint une montée des communautarismes préjudiciables à une république une et indivisible.
(Applaudissement nourris dans l’Assemblée.)
Après une longue démonstration de faits et de projets au service de ses concitoyens, Gilles d’Ettore exhorta l’Assemblée de barrer la route au pouvoir hégémonique socialiste en votant UMP, dès le premier tour.
Notre territoire doit montrer son attachement aux valeurs républicaines.
Dans une salle conquise au Député-Maire, nous apercevons :
La Conseillère Martine Vibarel-Carreau avec Roland, ancien pro de foot mais passionné de rugby.
Les familles unies Palombo, Pacull et Cavaillès
Jeannot Pacull, rugbyman, cycliste et rameur.
L’ancien combattant ALRIC, frère d’armes du Général de Lattre de Tassigny
La ravissante Liliane Surjous , ancienne conseillère municipale.
Rémy Glomot, conseiller avec Michel Saint-Blancat
Gérard Millat et Roland Vibarel
M. Granier, Maire honoraire de Servian, commune intégrée à la circonscription. M. Granier, issu de la célèbre dynastie des fondeurs de cloche et ce qui ne gâte rien, grand supporter de rugby et vice-président de l’Agglo de Béziers.
Les bénévoles qui se transforment au gré des événements en barmen, colleurs d’affiches et distributeurs de tracts. Ils ont eu droit à des éloges appuyés par le Député-Maire et repris par toute l’Assemblée.
Et pour finir le beau sourire rassurant de Christine Antoine, Conseillère en compagnie de Maurice Rolain, Inspecteur d’Académie honoraire et toujours ardent défenseur de la laïcité et des valeurs républicaines.
Henri GEOFFROY