VIAS - Ryanair et les Contribuables ... par Jacques Amagat

Pas de politique, pas de polémique, pas de brûlot ni de trompettes de l'apocalypse. Il s'agit de comprendre le raisonnement de notre communauté Hérault-Méditerranée au travers d'informations diffusées dans les médias régionaux. Pas de jugement mais une demande d'information.

Au regard de l'actualité nationale du moment , à juste titre le gouvernement ne veut pas engager les deniers des contribuables dans les problèmes qui opposent les syndicats au patronat. Les contribuables vivent de plus en plus mal le fait que l'Etat (En n'oubliant jamais que la définition exacte de l'Etat est : le contribuable) subvienne aux besoins financiers de groupes privés alors que nos administrations sont en souffrance.

J'ai donc des difficultés à comprendre les décisions de la communauté Hérault-Méditerranée d'autant qu'elles sont contradictoires avec la ligne directrice de la majorité UMP.

Quelques questions viennent à l'esprit :
– Quels avantages tireront les contribuables de la communauté suite à leur investissement personnel au profit de la société privée RYANAIR ? Si c'est la possibilité de disposer de lignes aériennes il est intéressant de savoir combien de citoyens de la communauté prennent l'avion au cours d'une année. Je me trompe peut-être mais 10% de la population c'est déjà s'engager beaucoup !
– Peut-on être certain que cette compagnie privée tiendra ses promesses et ne pliera pas sous la force du marché et des actionnaires ?
– Avec la nouvelle loi à venir concernant la taxe professionnelle quelles ressources en retour peuvent espérer les simples contribuables ?

Comme ailleurs, les foyers de cette communauté sont déjà ponctionnés par tous les strates de l'administration politique qui, de l'Europe jusqu'à la commune se servent sans vergogne dans leur porte-monnaie de contribuable. Je ne juge pas la formation de ce syndicat mixte de l'aéroport Béziers-Cap d'Agde mais je pense qu'il serait utile pour ses représentants de démontrer sur un tableau noir les avantages cognitifs d'une telle structure (Président, vice-président, secrétariat, véhicules et budget de fonctionnement) ainsi que de tels investissements (858000 euros dixit le quotidien régional) afin d'éviter ainsi de passer pour des béni-oui-oui de haut vol, ou des berniques qui s'accrochent à un poste supplémentaire.