VILLENEUVE-LÈS-BÉZIERS - Concert classique d'Ulrike Van Cotthem et Conrad Wilkinson le 05 août
Conrad Wilkinson et Ulrike Van Cotthem vous ont préparé pour ce concert un nouveau programme avec des pièces que…
Conrad Wilkinson et Ulrike Van Cotthem vous ont préparé pour ce concert un nouveau programme avec des pièces que vous n’entendrez pas de partout…..
An die ferne Geliebte (A la bien aimée lointaine) de Beethoven, cycle de 6 Lieder, mélodies de Strauss et des mélodies russes de Rachmaninov, Tchaikovsky et Rimsky-Korsakov et encore des pièces pour piano à 4 mains du compositeur russe Anton Arensky. Pour terminer le clarinettiste Philip Shirtcliff les rejoindra pour le magnifique Hirt auf dem Felsen (Le pâtre sur le rocher) de Franz Schubert
Programme:
An die ferne Geliebte – L.V. Beethoven
Morgen et Cäcille – R. Strauss
4 pièces pour quatre mains – A. Arensky
Les nuages se disperssent – R. Korsakov
Pas un mot, mon ami – P. Tchaikovsky
Vocalise et L'eau de printemps – S. Rachmaninov
Der Hirt auf dem Felsen – F. Schubert
Infos et réservations (fortement conseillées)
06 09 28 59 73
15€ / gratuit -18 ans
Un repas simple est proposé à la fin du concert pour passer un moment convivial ensemble avec les artistes.
réservation obligatoire: 5€ (soupe+pain, dessert, vin)
Au plaisir de vous accueillir à l'hôtel consulaire le 5 août,
cordialement,
Ulrike Van Cotthem
Informations sur le programme:
An die ferne Geliebte est le seul cycle de Lieder de Beethoven: six poèmes de Alois Jeitteles sur le thème de l'amour qui se traduit dans des images de la nature.
Richard Strauss composa Morgen (Matin) et Cäcille en cadeau de mariage pour sa femme Pauline.
Morgen reste un des morceaux les plus connus de Strauss: “Et demain le soleil brillera à nouveau …. Silencieux nous nous regarderons dans les yeux, et sur nous descendra le silence muet du bonheur.”
Strauss composa Cäcile , un poème d'amour, la veille de son mariage.
Anton Arensky, bon vivant extraordinaire, avait une vie très “coloré” à Moscou – ceci au grand regret de son professeur Rimsky-Korsakov. Mais il était lui-même un professeur important: parmi ses élèves Rachmaninov, Scriabin, Glière et Grechaninov. Les pièces pour piano de Arensky sont très charmants, rêveurs et intimes.
La mélodie tragique Pas un mot, mon ami de Tchaikovsky marque son début en tant que compositeur “sérieux” de mélodies. Plein de passion, il alterne avec délicatesse la ligne mélodique entre la voix et le piano.
Les nuages se dissipent de Rimsky-Korsakov est une romance écrit sur un poème de Alexander Pushkin. Une belle mélodie mélancolique emporte l'auditeur dans l'univers du répertoire russe.
Le côté sombre de la Vocalise de Rachmaninov n'est pas inspiré par un texte, mais par la tristesse qui règne dans son propre esprit. La ligne mélodique chantée cherche constamment la lumière et la libération.
La lumière arrive avec force dans sa mélodie Eau de printemps – l'eau qui coule et reluit annonce le printemps. L'excitation de la neige fondante qui remplit les rivières d'eau est un tsunami musical pour la voix et le piano.
Der Hirt auf dem Felsen est probablement le dernier “Lied” que Franz Schubert composa. Ecrit pour voix, clarinette et piano, on pense qu'il s'agît une commande d'une soprano qui avait demandé à Schubert de lui écrire un air de concert virtuose qui exprimerait une large gamme d'émotions et qui plairait a un grand public. Le résultat est un morceau qui ressemble plutôt a un air d'opéra.